8 métiers bizarres… mais qui ont vraiment existé !

C’est fou ce qu’on doit parfois faire pour gagner sa vie!

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Knocker-Upper

Knocker-Upper

Ce métier, dont le nom n’a pas d’équivalent en français, date de l’époque victorienne et des débuts de l’ère industrielle en Angleterre. Les knocker-upper, embauchés pour jouer les réveille-matin, se promenaient avec de longues cannes de bambou et frappaient trois ou quatre fois à la fenêtre jusqu’à ce que le client soit réveillé – il devait faire attention toutefois de ne pas réveiller les voisins. La plupart utilisaient de longs bâtons, mais il y avait d’autres méthodes : sarbacanes, maillets à tête molle et crécelles. Une femme pratiquant le métier de knocker-upper gagnait 30 shillings (un peu plus d’une livre) par semaine, un salaire étonnamment élevé pour une femme à cette époque. Elle gagnait en effet en deux mois ce que gagnait une femme de ménage en un an. L’invention du réveil a malheureusement tué ce beau métier. De nos jours, les knocker-upper sont aussi souvent remplacés par votre mère ou votre partenaire qui vous hurle: «Lève-toi! Tu vas être en retard!»

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Voleurs de cadavres

Voleurs de cadavres

Dans l’ancien temps, les facultés de médecine anglaises faisaient souvent face à une pénurie de corps à disséquer pour l’étude. Le Parlement avait tenté de résoudre ce problème en permettant aux écoles d’utiliser les cadavres de meurtriers, sans parvenir toutefois à combler le manque. Les facultés ont donc dû recourir à d’autres moyens : les «résurrectionnistes», c’est-à-dire les voleurs de cadavres. La concurrence féroce entre les facultés de médecine a mis les professeurs au désespoir, eux qui ne savaient plus quoi faire pour garder leurs étudiants. Ils ont donc commencé à offrir de grosses sommes d’argent à des hommes qui allaient déterrer des cadavres au beau milieu de la nuit pour leurs cours d’anatomie humaine. Étrange métier, n’est-ce pas ? Au début, ces voleurs de cadavres étaient plutôt rares, mais quand la nouvelle s’est répandue qu’ils étaient bien payés, ils ont été de plus en plus nombreux à se diriger vers les cimetières. Surtout des bandits. À partir du moment où ces derniers se sont joints à la fête, le commerce de cadavres est devenu acharné. Si un enseignant achetait un corps à quelqu’un d’autre qu’à son fournisseur habituel, des hommes pénétraient par effraction dans les salles de dissection et découpaient les corps jusqu’à les rendre inutilisables pour l’étude. Comme aucune école ne voulait risquer de perdre ses élèves, les enseignants cédaient constamment aux exigences des résurrectionnistes. Personne n’accepterait de nos jours que le corps d’un être cher soit déterré sans autorisation, mais il vous reste toujours la possibilité de donner votre corps à la science.

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Chasseur de rats

Chasseur de rats

Les exterminateurs modernes ont peut-être des produits toxiques pour exterminer les rongeurs, mais aucun d’eux ne peut aspirer au prestige et à la réputation du plus célèbre d’entre eux, l’Anglais Jack Black. Ce légendaire chasseur de rats a courageusement capturé à mains nues un nombre incroyable de ces animaux nuisibles dans les égouts, les trottoirs et les maisons. Il les jetait ensuite dans ce qui lui tenait lieu de mallette professionnelle : une cage. «Une fois, j’avais les dents d’un rat plantées et cassées dans le doigt, racontait-il à un journaliste dans les années 1840. Et c’était vraiment très vilain, tout gonflé et putréfié, si bien que j’ai dû arracher les morceaux cassés avec des pincettes.» Black a déjà raconté avoir rempli de rats ses poches, ses mains, ses dessous-de-bras et sa bouche après qu’il en eut sorti 300 d’un seul trou dans un mur. Beurk ! C’est un travail discutable aux yeux de tous les Steve Irwin et autres amoureux des animaux de ce monde, même si ces rongeurs ont la réputation d’être vicieux et malsains.

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Phrénologue

Phrénologue

Depuis le XIXe siècle, la phrénologie n’est rien d’autre qu’une pseudoscience, et pas la «vraie science de l’esprit» comme le prétendent ses adeptes. La phrénologie prétendait déterminer les capacités mentales d’une personne grâce à l’étude de la structure de son crâne. Les phrénologues passaient le bout des doigts sur un crâne, comme s’il s’agissait d’une boule de cristal, et y cherchaient toute élévation ou indentation révélatrice capable de donner un aperçu du caractère de la personne. Nombreux étaient les employeurs qui, avant de vérifier les antécédents d’un candidat, embauchaient un phrénologue pour en analyser la personnalité et s’assurer qu’il était honnête et travailleur. Analysant le crâne d’une petite fille en 1912, le phrénologue concluait qu’elle possédait plusieurs qualités remarquables. «Sa tête est pleine sur les côtés, ce qui est signe de courage, d’énergie et de compétences exécutives, peut-on lire dans ses notes. Elle va ainsi très vite passer de la pensée aux actes et être reconnue comme un personnage courageux et intrépide.»

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Liseur en usine

Liseurs en usine

L’heure du conte n’a pas toujours été réservée aux enfants, et les ouvriers d’usine ne détestaient pas écouter des histoires. La tradition remonte aux années 1800, dans les fabriques de cigares cubaines. Pour divertir les employés qui roulaient des cigares des heures durant, un lecteur (habituellement un collègue élu) se perchait sur une plate-forme au milieu de la salle et lisait un livre ou un journal à haute voix. Souvent même, il joignait le geste à la parole en jouant certaines scènes de l’histoire. En signe d’appréciation, et au lieu d’applaudir, les ouvriers frappaient bruyamment de leurs couteaux les planches à découper. Mais dans le cas contraire, ils faisaient à grands cris connaître leur mécontentement. Chaque travailleur versait 25 à 50 cents sur son salaire hebdomadaire pour payer le liseur.

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Crieur public

Crieur public

Pourquoi vous casser le cou et vous fatiguer les yeux à lire les nouvelles sur votre téléphone quand il suffirait que quelqu’un vous les hurle dans les oreilles – ce qui, convenons-en, a l’air bien plus distrayant. À l’époque médiévale, alors que l’analphabétisme était fort répandu et que les journaux n’existaient pas, les crieurs publics étaient les ancêtres de nos lecteurs de nouvelles. Ils sillonnaient la ville, criant à pleins poumons «Oyez, Oyez, Oyez, Oyez!» tout en agitant une clochette pour attirer l’attention du public. Comme ils étaient souvent porteurs de mauvaises nouvelles et travaillaient pour la monarchie, la loi les protégeait contre la colère des citadins. Toute agression physique d’un crieur public était considérée comme une trahison envers le roi, et c’est de là que vient ce dicton que nous utilisons encore aujourd’hui: «Ne tirez pas sur le messager».

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Releveur de quilles

Releveur de quilles

Avant les salles de quilles que nous connaissons de nos jours, ce sont de jeunes garçons qui, assis au bout de l’allée, redressaient les quilles une fois la boule passée. Pensez au poseur de quilles comme à ces jeunes joueurs postés tout autour d’un court de tennis et qui se ruent en courant sur les balles perdues. L’agilité et la vitesse étaient deux habiletés particulièrement appréciées dans la mesure où elles leur permettaient d’éviter d’être blessés par une boule ou une quille. Un blogueur raconte que son grand-père, qui a travaillé comme releveur de quilles à l’adolescence, gagnait une partie gratuite et 5 cents pour chaque match où il officiait. Pas grand-chose selon les normes actuelles, mais pour un gamin de 14 ans au début des années 1900, ce petit cadeau et les cinq sous revenaient quasiment à toucher le gros lot. «Il avait appris à relever très rapidement les quilles, écrit notre blogueur. Et se montrait très habile pour éviter de se faire frapper par des quilles et des boules qui rebondissaient dans tous les sens.» L’activité de releveur de quilles semblait réservée aux athlètes, et devenait plutôt dangereuse avec à mesure que l’on vieillissait.

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Nomenclateur

Nomenclateur

Un bon vieux «nomenclateur» (du latin nome, nom, et calo, esclave) pourrait s’avérer fort utile lorsque vous faites frénétiquement défiler votre liste de contacts sur votre téléphone ou sur Facebook de mettre un nom sur un visage connu qui s’approche de vous lors d’une fête. Dans la Rome antique, les politiciens avaient à leur service un esclave chargé de crier ou de chuchoter à leur oreille le nom des gens qui s’approchaient d’eux lors d’un rassemblement politique. Comment ce métier bizarre est-il devenu une profession ? Cela reste un mystère ! Certains prétendent que c’était pour sauver les apparences ou parce qu’une personne seule ne pouvait se souvenir de tous ces noms et ces visages.

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