Immigrer au Canada: 15 choses que j’aurais aimé savoir…avant!

Comme en témoigne le récit de ce résident permanent, immigrer au Canada ne s’effectue pas sans un certain choc culturel. Voici ses meilleurs conseils à l’intention des nouveaux arrivants.

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Immigrer au Canada : voici ce que vous devez savoir.
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Ce que j’aurais aimé savoir avant d’immigrer au Canada

L’an dernier, j’ai quitté l’Inde pour venir au Canada à titre de résident permanent. Ayant déjà vécu en Angleterre et aux États-Unis, je me suis dit que la vie au Canada me serait instantanément agréable et familière. J’avais tort! Déménager au Canada – et s’acclimater à la vie dans ce pays de gens vraiment polis et progressistes – demande bien plus que l’obtention de la résidence permanente. Voici ce que j’aurais aimé savoir sur la vie ici avant de prendre le vol Mumbai-Toronto.

Vous craignez de souffrir de solitude en immigrant seul? Voici comment rencontrer de nouveaux amis et accroître votre réseau.

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Immigrer au Canada : les 4 saisons sont marquées par des températures extrêmes.
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Le Canada a vraiment quatre saisons

Aussi éphémères que puissent paraître certaines d’entre elles (vivement l’été!), la plupart des régions habitées du Canada ont quatre saisons distinctes. Contrairement à bien d’autres endroits dans le monde, les températures ici varient énormément – de -40°C en hiver à 40°C en été – et s’équiper pour chaque saison peut être étonnamment coûteux.

Le manteau d’hiver que vous avez acheté avant d’immigrer au Canada? Il ne servira à rien ici. (En décembre 2017, la température à Toronto était plus froide que sur Mars. Mars!) La seule chose qui peut vous garantir que vous résisterez à votre premier hiver canadien est d’acheter vos vêtements d’extérieur « après » votre arrivée.

Pour avoir un aperçu de ce qui vous attend, jetez un oeil aux 20 pires tempêtes de neige du pays.

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Immigrer au Canada : l'été, c'est le paradis!
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L’été, c’est le paradis!

Même avec un seul hiver canadien à mon actif, je comprends maintenant pourquoi tout le monde ici se rue sur les terrasses et s’habille très légèrement dès les premières chaleurs. Pour ceux qui, comme moi, sont habitués à vivre dans un climat subtropical, le long week-end de mai n’est peut-être pas assez chaud pour justifier de porter shorts et sandales, mais croyez-moi, les Canadiens ont gagné ce droit simplement pour avoir survécu à un autre hiver.

Profitez des plus belles plages du Québec pendant l’été!

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Immigrer au Canada : pensez à calculer les taxes sur les prix affichés en magasin.
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Le prix sur l’étiquette n’est qu’un début

Immigrer au Canada coûte cher. À Toronto en tout cas – qui, en matière de coûts, n’est pas très loin de Vancouver la ville la plus chère du pays. Qu’il s’agisse d’un logement, d’un magasin ou d’un restaurant, tout coûte plus cher que son équivalent en Inde, et le montant indiqué sur l’étiquette n’est qu’un début.

Les Canadiens sont passés maîtres pour calculer de tête la taxe de vente ajoutée au prix de tout ce qu’ils achètent. Pour les nouveaux arrivants, cependant, ce coût supplémentaire peut être très surprenant (et contrariant pour le portefeuille).

Vérifiez si votre destination fait partie des 10 villes les plus ridiculement chères du Canada.

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Immigrer au Canada : soyez généreux dans votre utilisation des formules de politesse.
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Si vous ne dites pas « désolé », vous allez l’être

La légendaire politesse canadienne est une réalité aussi incontestable que la douceur du sirop d’érable. Cette politesse n’est toutefois pas inconditionnelle. Soyez généreux dans votre utilisation des « désolé », « merci », « puis-je », « excusez-moi » et « s’il vous plaît », et on vous rendra cette courtoisie.

Contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d’autres parties du monde, cette politesse ne traduit pas nécessairement un désir d’être amical, mais plutôt une norme sociale indiquant que vous considérez l’autre personne comme votre égale.

Ne tombez pas dans l’excès : voici 28 cas où vous devez vraiment cesser de vous excuser.

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Immigrer au Canada : le système de santé publique n'est pas entièrement gratuit.
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Le système de santé est public… mais tout n’est pas gratuit!

Si vous êtes au Canada à titre de résident permanent, vous pouvez consulter un médecin sans frais, mais si vous sortez de son cabinet avec une ordonnance, vous pourriez devoir payer pour les remèdes – sauf au Québec qui dispose d’une assurance-médicaments.

De même, les soins dentaires ne sont pas financés par l’État et peuvent faire un bon trou dans vos économies. L’assurance privée, souvent fournie par l’employeur, peut aider à compenser les prix parfois exorbitants que les Canadiens paient pour les soins dentaires et oculaires.

Oh, et si avez besoin d’antibiotiques, vous devrez d’abord consulter un médecin.

Astuce : Si vous déménagez au Canada à titre de résident permanent, il peut s’écouler plusieurs mois avant que vos prestations de soins de santé soient remboursées. Il est donc conseillé d’arriver avec une assurance maladie internationale qui fera le pont pendant au moins six mois.

Pour économiser, cultivez chez vous ces plantes médicinales pour soigner les maux quotidiens.

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Immigrer au Canada : le pays est une mosaïque culturelle.
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Le Canada est vraiment une mosaïque culturelle

Prenez le métro à Montréal ou à Toronto, le SkyTrain à Vancouver, et vous vous retrouverez entouré de gens du monde entier. Le multiculturalisme est un élément fondamental de l’identité canadienne et joue un rôle important dans la politique du pays.

Ce que cela signifie pour quelqu’un qui vient vivre au Canada, c’est qu’on ne ressent probablement pas le besoin d’entrer dans un moule culturel particulier comme on le ferait en Inde ou aux États-Unis, par exemple. Plus de 40 des députés qui siègent actuellement au Parlement canadien ne sont pas nés au pays.

Les gouvernements provinciaux et les conseils municipaux font de la place, tant sur le plan logistique que financier, à la spectaculaire diversité du patrimoine culturel des différents groupes ethniques qui les peuplent. C’est un pays bâti sur le respect mutuel, et c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles il se classe, année après année, parmi les meilleurs endroits au monde où vivre.

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Immigrer au Canada : prenez l'habitude de laisser un pourboire.
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Prenez l’habitude de laisser un pourboire

La personne qui vous sert dans un restaurant, un salon de coiffure ou un taxi, s’attend à ce que vous laissiez un pourboire (et à ce que vous disiez « merci », bien sûr! – voir le point 4 plus haut).

Si vous venez d’une culture où le pourboire n’est pas une pratique courante, c’est parfois un choc – sans parler des 15 à 30 % supplémentaires qui s’ajoutent à votre facture. Jusqu’à quel point cette coutume canadienne est-elle profondément enracinée? Dans certaines provinces, les serveurs de restaurant gagnent moins que le salaire minimum. Ils s’attendent à combler la différence avec le pourboire des clients.

Suivez notre guide pour savoir combien laisser de pourboire selon chaque situation.

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Immigrer au Canada : il peut être difficile de faire reconnaître vos diplômes.
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Difficile de poursuivre sa carrière là où on l’a laissée

Poursuivre votre carrière professionnelle dans votre nouveau pays est probablement le plus grand défi que vous aurez à relever au Canada. Peu importe l’étendue de vos qualifications et de votre expérience professionnelle, il sera difficile de faire reconnaître vos diplômes sur le marché canadien.

Apportez tous les documents que vous pouvez (relevés de notes, etc.) et établissez autant de contacts dans votre réseau professionnel que possible avant d’immigrer. Si vous travaillez dans un domaine hautement spécialisé, cela pourrait littéralement prendre des années avant que vos compétences soient reconnues au Canada – un fait que de nombreux chauffeurs de taxi connaissent malheureusement que trop bien.

Soyez prêt à occuper un poste moins important avant de retrouver un emploi qualifié et arrivez avec plus d’économies que ne le recommandent les autorités canadiennes de l’immigration – vous serez bien content d’avoir ce coussin de sécurité.

Lors d’une entrevue, montrez que vous possédez ces qualités recherchées par les employeurs.

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Immigrer au Canada : vous devrez peut-être prouver (encore) que vous savez conduire.
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Vous devrez peut-être prouver (encore) que vous savez conduire

Le processus de demande de permis de conduire provincial varie en fonction du pays dont vous venez. Si vous arrivez en Ontario (ou au Québec) en provenance des États-Unis, de l’Australie, de la France ou de la Corée, par exemple, ce sera une simple formalité, car ces pays ont des ententes de réciprocité avec la plupart des provinces.

Quoi qu’il en soit, mieux vaut vérifier les exigences d’équivalence de permis de votre province de résidence avant d’atterrir au Canada, afin d’apporter tous les documents nécessaires. (En l’absence d’une telle entente de réciprocité, vous devrez passer un examen théorique et pratique au Québec, mais d’autres provinces pourraient se contenter d’une confirmation écrite de votre expérience en conduite.)

Après un accident de voiture au Canada, assurez-vous de faire ces 12 choses dans les minutes qui suivent.

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Immigrer au Canada : les tarifs des forfaits téléphoniques sont les plus élevés au monde.
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Votre cellulaire va vous coûter une fortune

C’est malheureusement vrai : les Canadiens paient un des tarifs les plus élevés au monde pour le sans-fil. Contrairement à d’autres pays où les forfaits prépayés sont courants, la plupart des forfaits de téléphonie mobile au Canada sont achetés sur une base contractuelle.

Compte tenu de cette situation et des taxes élevées sur les télécommunications, « rester connecté » risque de gruger une part importante de votre budget mensuel. Pour éviter d’utiliser plus de données que votre forfait ne le permet, prenez l’habitude de vous connecter au WiFi aussi souvent que possible. Il n’y a pas de quoi.

Consultez nos astuces pour obtenir un meilleur forfait et économiser une fortune.

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Immigrer au Canada : laissez vos préjugés derrière vous.
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Laissez vos préjugés derrière vous

Le Canada n’a rien d’une société de classes. Que vous travailliez comme boucher, enseignant ou PDG d’une entreprise, vous bénéficiez des mêmes droits et libertés. Cela s’inscrit dans le cadre plus général du respect mutuel, sans égard à la race, à l’orientation sexuelle ou à la religion.

Les Canadiens jouissent ainsi d’une liberté d’« être » incroyablement libératrice pour toute personne qui a déjà été persécutée ou menacée dans son pays d’origine.

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Immigrer au Canada : possédez une carte de crédit est la seule façon d'établir une côte de crédit.
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L’industrie bancaire canadienne me rend dingue!

L’une des choses que j’ai eu le plus de mal à accepter en arrivant au Canada, c’est de payer une banque pour garder mon argent. Les frais bancaires, inconnus en Inde, nous paraissent tout aussi farfelus que l’obligation de posséder une carte de crédit.

Néanmoins, c’est la seule façon d’établir votre cote de crédit, laquelle est essentielle si vous prévoyez acheter une maison ou une voiture.

Avertissement : Les banques canadiennes ajoutent souvent des frais de service aux opérations de débit pour vous inciter à utiliser davantage vos cartes de crédit. Cette situation, combinée à des limites de crédit élevées, incite parfois les nouveaux arrivants à dépenser plus que leurs moyens ne le permettent et à s’endetter très rapidement.

Tirez le meilleur parti de votre carte de crédit grâce à nos trucs d’experts financiers.

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Immigrer au Canada : réparer coûte souvent plus cher que remplacer.
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Les réparations sont rares

Si votre chaussure est trouée, votre pantalon décousu ou votre grille-pain brisé, le premier réflexe d’un Asiatique, c’est de les faire réparer. Au Canada, cependant, vous aurez de la difficulté à trouver un cordonnier de quartier, et encore plus un réparateur capable de redonner vie à un appareil ménager défectueux.

Même si vous pouvez trouver quelqu’un qui se spécialise dans les réparations, la triste réalité est que faire réparer les choses au Canada coûte souvent aussi cher que de les acheter neuves.

Inutile de jetez vos vieux objets : voici comment leur donner une seconde vie.

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Immigrer au Canada : les manifestations extravagantes de richesse sont vues comme de la vantardise.
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Personne n’aime le « bling-bling »

Bien qu’être fortuné ne sera jamais démodé en ce monde, les manifestations extravagantes de richesse que l’on admire en Inde soulèveront probablement l’incrédulité des Canadiens.

Ici, le tape-à-l’œil ne vous vaut pas automatiquement le respect, au contraire, on y voit plutôt de la vantardise. Cela ne veut pas dire que les Canadiens ne rêvent pas de richesse ou ne la trouvent pas séduisante; ils ont simplement tendance à être plus discrets à ce sujet – un fait qui s’harmonise bien avec notre numéro 15.

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Immigrer au Canada : les Canadiens peuvent paraître réservés.
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Les Canadiens sont souvent plus réservés que les gens de votre pays d’origine

Bien que les Canadiens aient la réputation (bien méritée) d’être amicaux et polis, les immigrants indiens les trouvent souvent très réservés en comparaison de ce qu’ils connaissent. Même entre amis, le degré de formalité exige ici une certaine adaptation.

Les conventions sociales que les Indiens tiennent pour acquises – se présenter chez un ami à l’improviste, insister pour que vos invités finissent leur assiette et se montrer incroyablement ouverts sur les détails personnels – peuvent être considérées ici comme grossières et excessives.

Soyez patient et rappelez-vous que les caractéristiques d’une bonne amitié sont relatives : au Canada, le paysage émotionnel est aussi différent que le temps et la géographie.

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