Il y a peu d’affections aussi déchirantes que la maladie d’Alzheimer. Dans les premiers stades, le corps reste vigoureux alors que l’esprit dépérit lentement mais inexorablement. La désorientation et les pertes de mémoire qui l’accompagnent entraînent de l’agitation, de la confusion et un sentiment d’impuissance. Tôt ou tard, ce que nous appelons le «moi» disparaît entièrement.