Comment s’entendre avec tout le monde

Maîtrisez une conversation gênante avec 9 types d’interlocuteurs difficiles.

Comment s'entendre avec tout le monde?Clayton Hanmer

Comment s’entendre avec tout le monde, réellement?

Invitée à une fête prénatale, j’échangeais poliment des banalités avec des convives quand ma journée a brusquement été gâchée. «Oh, tu es enceinte?», a demandé une amie de la famille en me regardant de haut en bas. J’ai hoché la tête d’un air penaud, regrettant aussitôt ma petite robe cocktail et mon assiette remplie de canapés. J’étais persuadée que la conversation ne pouvait aller plus loin dans l’horreur, mais cette personne a ajouté avec le plus grand sérieux: «Eh bien, pourquoi pas?»

La tête pourtant pleine de bonnes reparties – «juste un peu d’embonpoint, merci», mes doutes profondément ancrés sur ma capacité d’être mère, la peur du changement climatique ou pourquoi pas un juron bien mérité –, malheureusement, rien de tout cela ne s’est matérialisé. J’ai murmuré quelques mots sur le travail qui m’accaparait avant de m’excuser pour aller broyer du noir tout l’après-midi.

Je m’en suis remise, bien sûr, mais je revis parfois la scène avec une réponse bien tournée. Comment réagir à la question indiscrète d’une personne mal élevée? Et que dire de tous ces gens provocateurs à qui il faut parler, qu’on en ait envie ou non? En prévision de la période des fêtes, j’ai invité des spécialistes à nous expliquer comment se comporter avec ces personnalités difficiles, ringardes, méchantes et exaspérantes, sans prononcer un seul gros mot.

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Le critiqueux

Vous connaissez la chanson: «Le restaurant est trop cher, la musique est trop forte, le hamburger est trop cuit et de toute façon, comme je couve quelque chose, ça n’a pas de goût.» Dans la vraie vie, une personne qui se plaint sans arrêt, ça n’a rien de drôle. «Elle se croit victime d’une injustice», explique Jody Carrington, psychologue à Olds, en Alberta. Un simple hamburger ne peut pas être la cause d’une telle déception, c’est autre chose qui la déprime et qui est projetée sur ce qu’elle a dans son assiette (ou sur autrui: pensons au pauvre serveur).

Comment doit-on se comporter avec ces rabat-joie? «Pour faciliter l’échange, rien de mieux que l’empathie», suggère la psychologue. (C’est vrai pour tous les gens difficiles, mais particulièrement les râleurs.) Éliminez de l’équation ce qui est sans importance – laissez au râleur le choix du restaurant, par exemple – et concentrez-vous sur l’essentiel. Faites-le parler de ce qui le dérange vraiment et posez-lui des questions sur ce qui le rend heureux, lui fait plaisir ou l’allume dans la vie. C’est un bon moyen de contrer sa négativité. «Soyez très gentil en espérant que ça déteigne», résume Jody Carrington.

Comment s'entendre avec le contradicteur?Clayton Hanmer

Le contradicteur

Vous dites qu’il fait beau, il répond qu’il fait chaud. Vous avez terminé un bon bouquin; il n’a rien lu d’aussi ennuyeux en 10 ans. Vous faites remarquer qu’il vous contredit systématiquement; «Non, pas du tout!»

«Le contradicteur aime débattre, explique la journaliste Mónica Guzmán, de Seattle, dans l’État américain de Washington. C’est parfois amusant, mais ça peut aussi être agressif et désagréable. Il ne sait pas toujours faire la différence.» Quand vous débattez d’un problème précis, il discute pour le plaisir de la dispute – et gagne à tout coup.

Comment affronter ce genre d’adversaire? Le contradicteur veut croiser le fer, alors choisissez-en les termes. Pour tout ce qui est sans importance, explique Ian Leslie, spécialiste du débat à Londres, en Angleterre, «rien de plus désarmant, pour le contradicteur, que de lui dire que vous êtes d’accord avec lui».

Il ne s’agit pas de mentir. «Je suis d’accord avec toi» s’applique à un élément précis et sans grande importance de la conversation. «Je comprends parfaitement ton point de vue» est une bonne réaction quand vous n’êtes pas d’accord. Puis changez de sujet.

Quand vous voulez vraiment défendre votre point de vue, soyez plus nuancé et entraînez le contradicteur au-delà de sa défense habituelle. «Le bras de fer sur les opinions cède parfois quand on l’interroge sur son histoire ou son expérience dans la matière en discussion», conseille Mónica Guzmán. En demandant par exemple «Qu’est-ce qui t’a amené à croire ça?» ou «Ça t’est déjà arrivé?», la conversation passera du concours d’opinions à une discussion plus personnelle. Vous pourriez même découvrir que vous appréciez ce qu’il pense.

Ressentez-vous le besoin de plaire à tout le monde? Voici comment fixer des limites saines.

Comment s'entendre avec une pipelette?Clayton Hanmer

La pipelette

Si vous n’arrivez jamais à terminer une phrase ou à raconter une histoire, vous êtes sans doute face à une pipelette. C’est mignon comme mot, mais il désigne le plus souvent une personne qui peut se montrer assez irritante, explique Sandy Gerber, spécialiste en communication dans l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. «Les pipelettes, ajoute-t-elle, sont des voleurs, qui s’identifient à ce que vous racontez, puis se mettent à parler d’eux-mêmes.»

La pipelette donne l’impression de vouloir essayer de marquer un point, ce qui n’est pas toujours le cas. À la vérité, elle souffre d’anxiété sociale, a du mal à supporter le silence, ou elle est simplement de nature passionnée et enthousiaste. Quelle qu’en soit la raison, elle est logorrhéique sans s’en rendre compte et sans savoir pourquoi.

«La pipelette cherche à établir le contact, surtout chez les enfants, note Jody Carrington. C’est leur souhait le plus cher, mais comme elle ne vous donne pas la chance de réagir, elle est encore plus bavarde.» Et parce qu’elle discute à toute vitesse dans un monologue fastidieux, vous prendrez conscience seulement plus tard, quand l’irritation vous aura gagné sur le chemin du retour, qu’elle a détourné toutes vos histoires.

La prochaine fois, tentez une réaction inattendue: «Et ensuite?» La psychologue suggère de choisir un sujet et de la laisser l’épuiser. «Posez-lui des questions, suivez son discours et écoutez attentivement.» Quand elle aura épuisé son répertoire, son besoin d’être écoutée a été satisfait et c’est à vous. Profitez-en pour dire: «J’adore tes histoires et j’en ai une pour toi.» Pour une fois, vous aurez la parole.

Comment s'entendre avec une accro aux technologies?Clayton Hanmer

L’accro aux technologies

Quoi de plus ennuyeux qu’une personne qui a les yeux rivés sur l’écran de son téléphone alors que vous êtes en conversation avec elle. Rapidement sur la défensive, explique Jody Carrington, vous vous dites: Je l’ennuie, je ne l’intéresse pas, elle se fout de moi, mais ce n’est pas forcément le cas. Voici en revanche, ajoute la psychologue, ce qui est vrai: «Si on avait une vraie discussion, tu serais moins intéressé par ton téléphone.» Ouille.

Que vous le lui fassiez remarquer ou non, n’oubliez jamais que les mauvaises habitudes de l’accro de la technologie n’ont rien à voir avec vous. «C’est assurément grossier, confirme Ian Leslie, mais le comportement traduit parfois une certaine nervosité, une anxiété.» Qui sait si son conjoint n’a pas eu une crevaison, ou que son enfant est malade? En réalité, vous ne le savez pas.

Avant de bouillir intérieurement contre son impolitesse flagrante, cherchez donc un moyen de rendre la conversation plus agréable et oubliez ce qui se passe sur Instagram.

Ça donne parfois des résultats, malgré la puissance du piège à clics contemporain. Si vous êtes suffisamment familier avec votre interlocuteur, Jody Carrington suggère de lui demander carrément: «Qu’y a-t-il de si intéressant là-dessus?» Cela pourrait l’inciter à vous présenter ses excuses avant de ranger d’un air penaud son téléphone. (S’il y a une vraie réponse à la question, parlez-en.)

Encore mieux, parez à cette éventualité. «On a pas mal de rattrapage à faire. Et si on laissait nos téléphones dans la voiture?» Si c’est vraiment une crevaison ou un enfant malade, vous saurez que ce n’est pas votre conversation qui l’ennuie.

Un adversaire politique.Clayton Hanmer

L’adversaire politique

Aïe. Sur le plan idéologique, vous êtes à des années-lumière. Il a lu les journaux (ou consulté le Dark Web) et, comme d’habitude, il est impatient d’en venir aux mains.

Je ne connais pas de familles à l’abri de différends politiques, bien que le cas de Mónica Guzmán soit particulièrement complexe: elle est la fille libérale (au sens politique) d’immigrants mexicains qui ont voté deux fois Donald Trump et veulent bien sûr débattre de leur divergence politique au moment du dessert.

Comme le contradicteur, l’adversaire politique adore la discussion, et celle-ci n’a qu’un but: vous faire changer d’idée. Eux, ils n’en changeront pas, et vous non plus parce que vous êtes également passionnément convaincus – c’est d’ailleurs précisément pour cela que vous avez été choisi pour la discussion. Au secours.

C’est un mal pour un bien, car ça signifie que vous êtes considéré comme un adversaire intellectuel digne d’estime dont votre interlocuteur ne peut se passer pour exister. «S’il est votre adversaire, vous êtes sans doute le sien aussi», note Mme Guzmán.

Autrefois, politique et religion étaient des sujets interdits dans une conversation courtoise. Ce n’est plus le cas, et c’est tant mieux. «Il est bon de trouver un peu de passion dans les échanges, insiste Mónica Guzmán. C’est l’occasion de se frotter à des points de vue différents, de découvrir l’autre et de se lancer des défis.»

Ian Leslie acquiesce: «Ces conversations qui ont l’apparence de disputes permettent à de nombreux couples et familles de s’épanouir. Il s’agit de favoriser les discussions riches et productives et surtout pas de les éviter.»

Comment échapper aux querelles inutiles? «Il ne faut pas en arriver au conflit personnel», explique Ian Leslie. Si vous sentez que la conversation s’emballe, mettez la pédale douce. Si votre interlocuteur se fâche ou devient agressif, essayez la méthode de désescalade de conflit de Mónica Guzmán: «Pardon, j’ignorais que c’était si important pour toi.» Vous pouvez même enchaîner avec «Dis-m’en un peu plus», si une conversation plus productive semble possible.

Mais si la discussion est trop passionnée, la manœuvre de distraction reste une excellente stratégie de sortie. «Il est temps de servir la tarte! Pommes ou abricots?» (Tout le monde s’accorde sur la tarte.)

comment s'entendre avec un blagueur déplacé?Clayton Hanmer

Le blagueur déplacé

Toutes les familles on le leur, appelons-le «mononcle Marcel». Il est bruyant et lourd, il n’a jamais oublié les années 1980 et pendant que vous passez le plat de purée, il trouve le moyen de balancer un mot ou une blague complètement inappropriée.

Ses impairs peuvent s’expliquer. «Il ne se rend pas compte que c’est gênant, voire blessant, ou il cherche la controverse. Il se peut aussi qu’il ne supporte pas le point de vue d’autrui», explique Chuck Wisner, conseiller de direction et coach personnel à Manchester dans le Massachusetts. Aucune de ces explications ne justifie la discrimination.

Mais voilà, disons, que c’est gênant. Faut-il se contenter de glousser pour préserver la paix ou faire une scène et s’en prendre à mononcle Marcel pour sa «blague» (raciste, sexiste, élitiste, homophobe)? Bien sûr, ça dépend. «En présence d’une personnalité pareille, il vaut mieux intervenir», estime Mónica Guzmán. Il faut réagir pour défendre la dignité de la personne offensée et éviter le sentiment de culpabilité éternelle du spectateur silencieux – attitude souvent aussi blessante que la blague elle-même.

Mais traiter mononcle Marcel de raciste ou exiger qu’il change immédiatement de comportement (il ne le fera pas) ne donne rien. «Mononcle Marcel, ça ne se fait pas», propose Mme Guzmán. La phrase exprime en quelques mots ce que tout le monde pense. De son côté, M. Wisner suggère plutôt: «Ces propos me semblent plutôt racistes. Je sais que tu ne le penses pas.» Le blagueur déplacé n’osera pas ajouter: «Oui, en fait, je suis très raciste.»

Si la remarque incendiaire déclenche un débat, critiquez la présumée blague et non la personne et précisez que c’est vous qui énoncez la critique. «Pour moi, cette blague est offensante et je vais te dire pourquoi», est une bonne façon d’aborder le sujet, juge Chuck Wisner. Réservez la conversation à plus tard, quand Marcel sera seul et calme et que vous aurez du temps pour un échange non conflictuel sur l’enjeu véritable. «Dans toutes les mauvaises blagues, il y a un sous-entendu: Je suis frustré et je ne peux pas le dire», explique Mónica Guzmán. Si vous arrivez à persuader Marcel de l’exprimer, il se comportera mieux aux prochaines retrouvailles familiales.

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La diva

«C’est la pipelette sur stéroïdes», selon Jody Carrington. La diva domine la conversation tout en vous rabâchant les oreilles sur les événements délirants et incroyables qu’elle a vécus durant la «Pire. Semaine. De toute mon existence!» (Absolument rien à voir avec les détails ennuyeux qui ont ponctué votre semaine, alors n’essayez même pas.)

À quoi est-ce dû ? «La diva exagère tout le temps pour être au centre de l’attention», affirme Sandy Gerber. À force de s’imposer, elle fait le vide et les gens s’éloignent de cet excès d’émotions qui témoigne d’une vie constamment en crise.

«On a tendance à l’éviter, car il faut une énergie considérable pour supporter le drame», explique Mme Carrington. «Par conséquent, elle en rajoute. Elle épuise son entourage, ce qui nourrit son sens du drame.» Elle cherche désespérément à retenir votre attention et redoute de la perdre, d’où le spectacle qu’elle livre dans l’espoir de ne jamais cesser d’attirer votre regard.

S’attend-elle pour autant à un traitement royal? Pas vraiment. Au fond, elle cherche à se rassurer, veut savoir si vous accepteriez de la retrouver autour d’un bon repas sans qu’elle ait à afficher tout ce spectacle. Résistez à l’envie de la rejeter et établissez plutôt des limites que vous respecterez tous les deux.

«Exprimez clairement ce que vous êtes prêt ou non à faire», dit Jody Carrington. Ça peut se traduire par une discussion de 20 minutes sur son ex, mais pas une seconde de plus. Ou même le report d’une semaine de votre déjeuner, «quand tu te sentiras mieux». La diva sera vexée sur le coup, mais sachez que ce genre de personne aime secrètement être traitée comme tout le monde, preuve qu’on tient à elle – sans drame.

Un ami-ennemi.Clayton Hanmer

L’ami-ennemi

Nous venons de faire état de personnalités difficiles, mais celle qui remporte la palme est incontestablement l’ami-ennemi – ami et ennemi à parts égales –, un phénomène si subtil et complexe qu’il faut parfois se trouver dans la situation pour le comprendre. «C’est l’amitié en balançoire parce qu’elle est faite de hauts et de bas et qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre», explique Sandy Gerber. Un jour, votre ami est drôle, formidable, et c’est un régal de passer du temps en sa compagnie; la fois suivante, il est de mauvaise humeur ou méchant. «L’ami-ennemi est une personne que le manque d’estime de soi rend passive-agressive, poursuit Mme Gerber. Elle critique tout ce que vous avez fait qui pourrait lui donner le sentiment d’être dévalorisée.» Pour regagner un peu de confiance, l’ami-ennemi a besoin à l’occasion de vous dévaloriser.

On se protège d’un ami-ennemi en identifiant le jugement négatif sans y voir une attaque personnelle. «Il vous envoie une flèche, explique Chuck Wisner. Vous pouvez l’esquiver, la laisser vous transpercer et en rester blessé ou offensé, ou la saisir pour l’empêcher de poursuivre sa route.» Les deux premières attitudes sont faciles sur le moment, mais si vous voulez que ça change c’est la dernière qui est la plus courageuse. Pour entamer une conversation difficile, M. Wisner recommande de dire : «Je ne te crois pas. Tu le penses vraiment?»

C’est une réaction à un coup précis, mais si vous voulez réparer et sauver votre amitié – mais vous ne le souhaitez peut-être pas – il faudra creuser davantage. «Les amis-ennemis sont en apparence très compétitifs mais, au fond, ce sont des gens blessés, peu sûrs d’eux et très méfiants», explique Sandy Gerber. Pour qu’un ami-ennemi devienne un véritable ami, il faut s’ouvrir et en parler. «Dites-lui ce que vous cherchez dans une amitié et ce que vous êtes disposé à offrir. S’il ne veut pas l’entendre ou s’il refuse d’avoir cette conversation, vous avez la réponse.»

Le sans-filtre

Le commentaire non sollicité sur la vie sexuelle d’un tiers et les détails du divorce difficile de son meilleur ami ou sur ce qui vient de se passer aux toilettes (beurk) sont autant d’indices que vous êtes en présence d’un sans-gêne. C’est assez répandu et ce personnage qui n’a ni filtre ni limite raconte sa vie intime ou pose des questions qui vous mettent dans l’embarras.

Mais quelle idée saugrenue de dresser la liste des symptômes du syndrome de l’intestin irritable pendant le déjeuner? En réalité, il a deux qualités particulières qui se chevauchent. La première: la frontière de son intimité est très, très éloignée de la vôtre. «Vous avez des standards différents sur les sujets de conversation acceptables et c’est ce qui vous met mal à l’aise, dit Chuck Wisner. Vous n’avez pas les mêmes critères pour déterminer ce qui peut être partagé.» En même temps, il cherche uniquement à s’approcher de l’autre en se dévoilant davantage – dans l’espoir qu’on fera de même. «Nous sommes enclins à trouver ces gens indiscrets, envahissants ou grossiers, note Sandy Gerber. En fait, ils ont seulement envie d’être aimés et acceptés.»

Pour satisfaire le sans-gêne et, dans la foulée, mettre un frein au commentaire interminable, partagez autre chose – de tout aussi personnel, mais idéalement moins intrusif. Cela devrait soulager son besoin d’entrer en relation. Quand ça va trop loin, n’hésitez pas à signifier clairement que la limite a été franchie. «Arrête, c’est une affaire privée!» résume parfaitement la situation et vous n’aurez pas à revenir sur le sujet.

Le compliment fait des merveilles chez un sans-gêne, ajoute Mme Gerber, parce qu’il recentre la conversation sur lui tout en rétablissant avec subtilité vos limites. J’aurais pu, par exemple, offrir cette réponse avisée à l’amie trop curieuse de ma famille qui demandait des nouvelles de mon utérus: «Avoir des enfants ressemble à une vraie partie de plaisir pour toi! Comment tu fais?» (Puis faire un signe de tête et sourire.)

Je ne pourrai pas rejouer la scène de la fête prénatale dans cette vie, mais la prochaine fois, je serai prête à affronter un sans-filtre – ou une autre de ces personnalités difficiles qui font aussi partie du monde.

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Contenu original Selection du Reader’s Digest