10 expériences tactiles pour développer le sens du toucher
Mis à jour: Sep. 28, 2020
Le sens du toucher nous renseigne sur le monde extérieur. Voici des moyens amusants pour vous familiariser avec vos sensations.
Marchez pieds nus
Vous ressentirez différemment un plancher lisse et tiède, un sol de marbre froid ou un tapis aux poils doux. Vous pouvez aussi faire l’expérience : sur l’herbe, le sable, la terre… Chacune de ces surfaces stimulera à sa manière les récepteurs tactiles qui tapissent la plante de vos pieds.
Massez et faites-vous masser
La main est l’une des zones du corps où les récepteurs sensoriels sont les plus nombreux. Lorsqu’on masse quelqu’un, on ressent d’infimes variations dans le corps que l’on touche: tensions musculaires, changements de température… À l’inverse, lorsqu’on se fait masser, on ressent différemment les contours de son propre corps qui se révèlent grâce au contact des mains.
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Testez votre acuité tactile
Prenez deux crayons bien taillés. Appliquez les mines à 1 cm d’intervalle sur la pulpe de l’un de vos doigts. Puis faites de même sur une cuisse. Dans le premier cas, vous percevez bien deux contacts, tandis que dans le deuxième vous ne ressentez qu’une seule pression. Pour la cuisse, il faut espacer les pointes d’au moins 5 cm pour les sentir séparément. L’acuité tactile varie donc selon la région du corps: plus l’espace nécessaire pour percevoir deux zones distinctes de pression est petit, plus l’acuité est importante.
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Essayez de vous chatouiller vous-même
Le rire dû aux chatouilles est un réflexe qui se déclenche sous l’effet de la surprise. Deux expériences, menées l’une à l’université de Californie et l’autre à l’Institut de neurologie de Londres, ont montré que nous sommes capables de résister aux chatouilles grâce à l’activation d’une zone cérébrale située dans le cervelet. Lorsque nous essayons de nous chatouiller nous-mêmes, cette zone est automatiquement sollicitée, donc nous ne réagissons pas à nos propres stimulations. Ce mécanisme d’inhibition nous permettrait d’ignorer certaines sensations, et nous laisserait plus réceptifs à d’autres qui, ne pouvant être anticipées, nécessitent une réaction d’adaptation.
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Touchez avec les mains et les lèvres
Sur toute sa surface, notre peau renferme des récepteurs et des terminaisons nerveuses qui nous permettent de percevoir le chaud et le froid, le doux et le rugueux, l’humide et le sec… Ces récepteurs ne sont pas répartis de façon homogène. Le visage et les mains sont les plus richement pourvus. Si l’on dessine une silhouette humaine en fonction de ces critères, on obtient une figure ayant d’immenses mains, un grand visage à la bouche disproportionnée, des petits membres, des petits pieds et un dos plus réduit que le torse. Cette densité particulière de capteurs sensoriels fait que l’on perçoit différemment les sensations selon que l’on touche avec les mains, les pieds ou les lèvres.
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Touchez les yeux fermés
Lorsque nous nous apprêtons à poser les mains sur une surface, le fait de la voir avant de la toucher nous permet de prévoir ce que nous allons ressentir. Pour développer la sensorialité tactile, il suffit de toucher…les yeux fermés! L’effet de surprise et le tâtonnement à l’aveugle vous permettront de ressentir avec plus d’acuité et de mieux apprécier la richesse des sensations tactiles.
Testez vos sensations thermiques
La sensation de froid ou de chaud est relative: nous ressentons moins la température que ses variations. Une expérience simple permet de le vérifier. Plongez une main dans de l’eau froide, l’autre dans de l’eau chaude, puis les deux dans de l’eau tiède. Cette dernière vous paraîtra chaude ou froide selon la main concernée. Cette sensibilité thermique est d’autant plus importante que la variation de température est rapide et que la surface de peau exposée est étendue (tout le corps dans une piscine, par exemple). Pour des températures moyennes, il se produit ensuite une adaptation qui fait que l’on ne ressent plus le froid de la piscine ou la chaleur du bain.
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Trouvez l’apaisement par le toucher
Les thérapies manuelles reposent sur un échange tactile entre le thérapeute et son patient. Certaines ont pour but de dénouer les tensions musculaires, articulaires ou posturales (ostéopathie, chiropraxie), d’autres intègrent une dimension plus psychologique. Nos émotions douloureuses sont inscrites dans notre corps sous forme de crispations ou de raideurs. En les dénouant par le toucher, le thérapeute parvient à en effacer les traces.
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Touchez-moi!
À la différence de la vue et de l’ouïe, le toucher permet un contact direct avec les autres. C’est le premier sens à se développer, et sans doute le plus important, car nous ne pourrions pas vivre totalement privés de stimulations tactiles. Nos échanges relationnels passent par le regard et la parole, mais aussi par le toucher, qui exprime à merveille l’affection et la tendresse.
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Créez avec vos mains
Malaxer la terre glaise pour en faire émerger une forme, étaler des couleurs sur une toile avec les doigts… De nombreuses activités artistiques font intervenir le toucher. Elles aident à enrichir la gamme des sensations, à développer le sens artistique et l’habileté manuelle. Alors que la sensibilité tactile est une propriété plutôt passive de toute la surface de la peau, le toucher est un acte volontaire essentiellement dévolu aux mains. Capable à la fois d’informer (sensibilité tactile) et d’exécuter (préhension, motricité), la main est un organe des sens particulier par ses liens avec l’intelligence, la mémoire ou la créativité.
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