10 légendes urbaines basées sur des faits réels

Vous avez probablement entendu dire que toutes les légendes urbaines sont en fait basées sur des faits réels… Ce n’est peut-être pas vrai, mais ces étranges légendes urbaines sont (ou, du moins, ont été) inspirées par la vérité.

L'histoire des tunnels de Puebla fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Les tunnels de Puebla

Les habitants de la ville de Puebla, au sud-est de Mexico, avaient une légende selon laquelle un mystérieux réseau de tunnels s’étendrait sous leurs pieds. Jamais découverts au courant des siècles, ces tunnels se sont inscrits dans le folklore local.

Mais en 2015, des travailleurs de la construction sont tombés sur l’un d’eux par hasard. Des équipes de forage ont alors creusé et révélé près d’une dizaine de kilomètres de tunnels sous les rues de Puebla. Ils auraient été creusés du 16e au 19e siècle, et font partie aujourd’hui des attractions touristiques.

Il n’y a pas de doute: ces forêts hantées sont vraiment terrifiantes! 

L’histoire des meurtres d’Alice est une légende urbaine vraies et célèbre du Japon.
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Les meurtres d’Alice

L’histoire des meurtres d’Alice est une légende urbaine célèbre et récente du Japon. Il s’agit d’une série d’homicides qui se seraient produits entre 1999 et 2005. Bien qu’il n’y ait aucun lien connu entre les victimes, et que ces meurtres semblent totalement distincts, une ressemblance sordide les relie. Une carte à jouer se trouvait auprès de chaque victime, signée du nom d’Alice, écrit avec le sang de la victime.

Les données spécifiques de ces meurtres semblent étonnamment similaires, jusqu’aux noms des proies et certains détails macabres à leur sujet. La constance et la popularité de cette légende reposent probablement sur l’engouement suscité sur l’Internet. Aucune preuve ne les confirme, et leur existence est au cœur d’une chaude polémique. Il y a cependant eu un tueur en série qui laissait une carte à jouer auprès de ses victimes, mais en Espagne plutôt qu’au Japon. Par bonheur, ce tueur du jeu de cartes a été appréhendé en 2003, et condamné à 142 ans de prison.

Connaissez-vous les psychopathes les plus célèbres de l’histoire?

L'histoire de Cropsey de Staten Island fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Cropsey de Staten Island

Selon cette légende macabre, un dénommé Cropsey aurait hanté l’école abandonnée Willowbrook State School. Selon certaines variantes, on le présente soit comme le tueur à la hache ou un affreux croque-mitaine. Dans les deux cas, on parle d’un prédateur meurtrier à la recherche d’enfants perdus.

Ces histoires sont malheureusement basées sur des faits réels. Le tueur s’appelait Andre Rand, concierge de cette école jusqu’à sa fermeture en 1987. Il a ensuite habité dans les sous-sols de l’école pendant plusieurs années et fut soupçonné de la disparition de nombreux enfants. Malgré l’absence de preuve irréfutable, il a été condamné pour rapt d’enfants en 1988, puis de nouveau en 2004.

On a même réalisé un documentaire intitulé Cropsey, qui fait le point entre le mythe et la réalité autour de ce meurtrier.

Vous allez peut-être vous souvenir de ces tueurs en série qui ont sévi au Canada.

L'histoire de l’homme chien fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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L’homme chien

Cette légende de l’Arkansas d’un homme aux allures de loup-garou errant autour de la ville de Quitman est à peine moins horrible que la réalité. Gerald Bettis est né en 1954. On le disait cruel et sadique, capturant des animaux sauvages pour pratiquer ses expériences tordues. Sa cruauté n’aurait fait que croître, et il aurait persécuté ses parents âgés.

En 1981, le cadavre de son père a été découvert dans la maison familiale, dans une mort qui est demeurée suspecte. Les journaux locaux ont parlé de maladie, mais beaucoup de citoyens ont plutôt parlé de meurtre. Gerald Bettis a alors quasiment emprisonné sa mère, jusqu’à ce que les services de protection des aînés la placent en sécurité. Elle s’est alors tournée vers la justice et l’a envoyé en prison, où il est mort dans les années 80.

On raconte que son esprit hante toujours la maison où est décédé son père. Dans plusieurs versions de cette légende, son fantôme la hanterait toujours: apparaissant poilu comme un chien ou, selon d’autres, en homme imposant vêtu d’un veston brun et d’un nœud papillon. Vous serez rassuré (ou pas!) d’apprendre que ces histoires célèbres de fantômes s’expliquent.

L'histoire de l’homme lapin fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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L’homme lapin

Commençons par la légende entourant cette histoire. Un autobus transportant les patients d’un asile d’aliénés aurait eu un accident, en 1904, dans le comté de Fairfax, en Virginie. Les patients en cavale auraient tous été rattrapés, sauf un. Et peu après cet accident, des lapins morts auraient été aperçus dans les environs, dont plusieurs pendus au pont de la gare de Fairfax. Hiiii!

Mais cette histoire n’a jamais été reconnue, et les historiens affirment qu’aucun asile d’aliénés n’existait dans le comté de Fairfax en 1904. Ce qui est vrai, cependant, est que deux incidents mystérieux et effrayants se sont produits dans cette région en 1970, impliquant un homme déguisé en lapin. Un jeune couple en voiture aurait croisé pendant la nuit un homme déguisé en lapin blanc, qui aurait frappé leur véhicule à coup de hache (les vitres ont éclaté, mais il n’y a eu aucun blessé). Deux semaines plus tard, un autre homme du comté de Fairfax a aperçu quelqu’un vêtu en lapin en train d’abattre la véranda d’une maison neuve et inoccupée avec une hache. Il avait disparu à l’arrivée des policiers. L’homme-lapin n’a jamais été appréhendé, et le pont de Fairfax n’a jamais été rebaptisé Pont de l’homme-lapin.

Cette histoire pourrait facilement faire partie des plus grands mystères non résolus de tous les temps.

L'histoire de Charlie sans visage fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Charlie sans visage

Cette légende urbaine du XXe siècle provient de Pittsburgh (Pennsylvanie). La légende raconte qu’un personnage au visage sévèrement brûlé rôdait dans un tunnel ferroviaire abandonné durant la nuit, et détraquait l’électricité de sa seule présence. Des adolescents curieux se seraient faufilés dans le tunnel pour tenter de l’apercevoir.

Il s’est avéré que Charlie sans visage était une personne bien en chair, et ne s’appelait pas Charlie. Il s’agissait de Raymond Robinson, victime d’un grave accident impliquant une ligne électrique qui l’avait défiguré, entraînant sa réclusion pendant la journée, et ses sorties nocturnes. Mais il ne hantait rien. Il était en fait plutôt sympathique, et laissait les jeunes curieux le prendre en photo en échange de cigarettes.

L'histoire du jeu d’arcade Polybius fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Le jeu d’arcade Polybius

Selon cette légende, un jeu d’arcade nommé Polybius venait d’apparaître depuis un mois à Portland (Oregon), en 1981. Le gouvernement l’aurait présenté comme une expérience psychologique. Il agissait comme une drogue, et provoquait des convulsions et des cauchemars chez les joueurs. Les agents du gouvernement collectaient l’information sur les joueurs grâce à l’appareil sur lequel ils avaient joué.

Bien que cet appareil n’ait probablement jamais existé, certains événements liés à ce type de jeux auraient alimenté cette légende. L’un d’eux, le jeu Tempest, aurait provoqué des réactions épileptiques et de la nausée chez certains joueurs, lors de sa mise en marché, en 1981. Selon un autre, des agents du FBI surveillaient une arcade à cette même période, pour enquêter sur les paris illégaux.

Le jeu Polybius ressemble à ces illusions d’optique qui nous étourdissent!

L'histoire des alligators dans les égouts fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Des alligators dans les égouts

Il ne s’agit pas ici d’une légende comme les autres, car on a tous plus ou moins entendu parler d’alligators géants cachés dans les égouts de la ville. Dans l’une des plus bizarres histoires, toute une colonie de ces sauriens se trouverait dans les égouts de la ville de New York! Bien que peu probable, il y a eu plusieurs témoignages de présence d’alligators dans les égouts, en particulier dans le sud des États-Unis.

Dans les états comme la Floride, où les alligators font partie de la faune, des tempêtes et des inondations peuvent entraîner ces animaux dans le système d’égout. Des policiers ont en fait sorti un bébé alligator de 2 pieds des égouts new-yorkais en 2010. Mais leur colonie est un mythe, car un alligator adulte ne pourrait survivre durant l’hiver dans cette ville.

L'histoire du mystérieux Loyon fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Le Loyon

Les Suisses ont commencé à raconter l’histoire d’un personnage mystérieux qui traverse la forêt de Maules, vêtu d’une tenue de camouflage et d’un masque à gaz. Pendant dix ans, on entend à peine parler de son existence, par quelques témoignages visuels dans les journaux. Aucun de ces témoignages ne signalait de comportement menaçant ou agressif, malgré son air sinistre.

À défaut de preuve, ce personnage est devenu une figure folklorique. On l’a baptisée le «fantôme de Maules» ou «le Loyon». Mais en 2013, une photo du Loyon par un piéton a relancé l’histoire.

Quelques mois plus tard, son masque à gaz et son vêtement ont été retrouvés dans les bois, accompagnés d’une note mystérieuse plaidant son côté inoffensif et son incapacité à endurer plus longtemps la perception d’être un monstre. Suicide ou simple abandon du personnage, sa disparition demeure toujours un mystère.

Il n’y a pas de doute: ces forêts hantées sont vraiment terrifiantes! 

L'histoire des armoires à pharmacie meurtrières fait partie des légendes urbaines qui se sont avérées être vraies.
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Armoires à pharmacie meurtrières

En 1992, le film Candyman s’est démarqué comme l’un des films d’horreur les plus effrayants jamais produits. Dans une des scènes les plus célèbres, un esprit maléfique dont l’une des mains est munie d’un crochet apparaît par l’armoire à pharmacie du personnage principal.

Et pour ajouter quelques couches à l’épouvante, on a reconnu que cet accès par l’armoire à pharmacie n’était pas que fictif. Cela se serait produit à Chicago, en 1987, quand Ruthie McCoy a été assassinée par un groupe d’intrus ayant pénétré dans son domicile par le trou destiné à cette armoire à pharmacie. Le projet immobilier miteux Grace Abbott, dans lequel vivait Ruthie McCoy, a été construit avec des trous dans les murs pour placer ces armoires à pharmacie, seules fines barrières entre les appartements adjacents. L’histoire de Candyman s’inspire surtout de la nouvelle The Forbidden. Le réalisateur a également puisé dans “They Came in Through the Bathroom Mirror,” un rapport journalistique détaillé du meurtre horrible dans ce projet immobilier.

Vous ne serez pas tranquille d’apprendre que ces films d’horreur sont inspirés de faits réels!

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