Fibromes: d’autres pistes contre ces tumeurs bénignes

L’ablation de l’utérus était la solution la plus pratiquée pour se débarrasser d’un fibrome. Cependant, les femmes ont des enfants parfois après 30 ans. Il fallait trouver une autre alternative.

Le nombril grouille de bactéries.BILLION PHOTOS/SHUTTERSTOCK
Sans être mortels, les fibromes qui se forment sur la paroi de l’utérus, en général entre 30 et 50 ans, causent des douleurs récurrentes à une femme sur six. Ces tumeurs bénignes de l’utérus peuvent provoquer des ballonnements, des douleurs durant les rapports sexuels, une envie constante d’uriner ou des règles abondantes et pénibles. Pendant des années, le traitement se résumait à une hystérectomie (ablation de l’utérus). Mais comme beaucoup de femmes attendent maintenant après 30 ans pour avoir des enfants, il faut pouvoir atténuer leurs symptômes tout en préservant leur fécondité. Et celles qui ne pensent pas en avoir peuvent également juger que le problème ne justifie pas une ablation de l’utérus.

Des scientifiques britanniques ont comparé deux traitements de rechange, la myomectomie (ablation des fibromes) et l’embolisation de l’artère utérine (blocage de l’apport sanguin aux fibromes). Les deux ont soulagé les patientes, qui ont pu concevoir par la suite. Par rapport à celles qui ont subi une embolisation, les femmes traitées par myomectomie connaissent un état de santé légèrement meilleur deux ans après l’intervention, mais elles ont passé plus de temps à l’hôpital. Votre médecin peut vous aider à étudier les avantages et les inconvénients de chaque technique.

Contenu original Selection du Reader’s Digest