Chiens obèses : un problème de poids au Canada

Votre animal domestique a quelques kilos en trop? Vous n’êtes pas seul. Voici quelques trucs faciles pour entraîner votre animal.

Chiens obèses : un problème de poids au Canada

Heidi Fenske, 41 ans, assistante bibliotechnicienne dans une commission scolaire, passait plus de temps affalée sur le canapé à regarder la télévision qu’à courir le long des sentiers. Inquiète à l’idée que son mode de vie sédentaire affecte la santé de son mini-goldendoodle Quincy, âgé d’un an et demi, elle s’est mise en quête d’activités à pratiquer avec lui. Elle a découvert Thank Dog ! un camp d’entraînement d’inspiration militaire à Milton, en Ontario, dont le but est d’aider les chiens et leurs maîtres à faire de l’exercice ensemble. « J’ai sauté sur l’occasion », dit-elle. Après presque trois ans à s’entraîner deux fois par semaine, Quincy et elle ne regrettent rien.

Quincy n’est pas le seul. Jim Berry, président de l’Association canadienne des médecins vétérinaires, estime qu’entre 50 % et 60 % des animaux de compagnie du pays sont en surpoids ou obèses. L’obésité s’accompagne d’un certain nombre de risques médicaux, comme l’arthrose, le diabète de type 2, les défaillances rénales, et une espérance de vie réduite. Cela dit, surveiller la taille des portions et choisir des en-cas faibles en calories – tubercules crus ou cuits comme les carottes et le ­panais ou la patate douce et la courge, par exemple – peut faire une différence, selon le Dr Berry. « Promenez quotidiennement votre animal », conseille-t-il, avant d’ajouter que les propriétaires de chiens devraient sortir leur compagnon au moins 20 minutes, trois fois par jour.

Si votre emploi du temps ne permet pas trois promenades quotidiennes, 20 minutes le matin et 40 minutes le soir feront l’affaire. Les chats ont ­besoin d’au moins 15 à 20 minutes d’activité, deux fois par jour. Depuis que l’exercice est devenu une routine, Quincy s’est transformé, il a perdu ses rondeurs, remplacées par des muscles, et s’est affiné.
Mme Fenske pense que la condition physique d’un animal peut servir d’indicateur de celle de son maître. Pour elle, les bénéfices sur la santé et le bonheur sont évidents. « Si votre chien est en surpoids, c’est sûrement aussi votre cas, déclare-t-elle. Et si vous êtes en excellente forme mais que votre chien ne l’est pas, vous n’avez rien à perdre. »