Pourquoi manger plus de poisson

Le poisson est un élément clé d’une alimentation saine. Découvrez pourquoi vous devriez en manger plus

Pourquoi manger plus de poisson

La plupart des Canadiens ne mangent pas assez de poisson. En moyenne, il nous manque 45 grammes pour satisfaire aux deux portions de 75 g par semaine que recommande Santé Canada. Il y aurait un petit effort à faire là, pour le bonheur de notre cœur.

«Un des plus gros problèmes de notre culture occidentale, c’est que nous ne consommons pas suffisamment d’oméga-3», souligne William Harris, directeur de la recherche sur le métabolisme et la nutrition au Centre de recherche Sanford de l’université du Dakota du sud et expert mondial sur le rôle nutritionnel du poisson. «Les bienfaits qu’apporte le poisson dépassent de loin le risque théorique de cancer que posent les contaminants», ajoute-t-il.

Dans une étude publiée en juillet 2008 dans le Journal of the American College of Cardiology, on a découvert que l’incidence des maladies cardiovasculaires était deux fois moins élevée chez les Japonais, qui consomment en moyenne 100 grammes de poisson par jour, que chez les Nord-Américains «Les sources telles que l’huile de lin ne sont pas aussi efficaces que le poisson gras pour la prévention et la prise en charge des maladies cardiovasculaires», rappelle Carol Dombrow, diététiste consultante pour la Fondation des maladies du cœur. Deux repas de poisson gras par semaine permettent de fournir l’apport recommandé en oméga-3 (500 mg), ajoute William Harris.

Une alimentation riche en poisson pourrait contribuer à prévenir la maladie d’Alzheimer et le cancer du rein. Le poisson joue en outre un rôle important dans le développement du cerveau du fœtus, sans compter que c’est une très bonne source de protéines et qu’il renferme peu de gras saturés, mais beaucoup de vitamines et de minéraux.

Avec l’aide de diététiciens, d’experts en environnement et de chercheurs qui se penchent sur le rôle du poisson dans l’alimentation, nous avons choisi cinq poissons qui ont en commun leur richesse en oméga-3, un faible taux de contamination, un bon statut de conservation et une saveur incomparable. A noter en outre que le poisson surgelé, une solution pratique, possède la même valeur nutritionnelle.

C’est aussi un aliment d’une étonnante facilité de préparation. «Il ne faut que quelques minutes pour le cuire à la vapeur et un poisson entier au four sera prêt en moins d’une demi-heure», explique Laura Calder, animatrice du réseau culinaire French Food at Home.