Dangereux, les ingrédients des autobronzants?

Découvrez l’action des autobronzants et comment les appliquer efficacement et en toute sécurité.

Dangereux, les ingrédients des autobronzants?

Il y a quelques années, je me suis laissée séduire par l’autobronzage en me rendant dans une cabine de pulvérisation Mystic Tan. Coiffée d’un bonnet jetable, dans une petite cabine, je me retournais rapidement tandis qu’une buse pulvérisait une solution de bronzage sur mon corps, pendant environ deux minutes. J’ai appris, à mes dépens, que si vous ne tournez pas précisément au bon moment, la coloration pourrait être inégale.

À en juger par une vidéo de Mystic Tan sur You Tube, la méthode d’application s’est améliorée. On affirme que la Food and Drug Administration (FDA) recommande le port de lunettes de protection, de baume pour les lèvres et de filtres pour le nez. (Santé Canada ne supervise pas ces cabines, mais on y affirme qu’un bronzage sans soleil est une alternative sûre aux lits de bronzage ou au soleil parce que le corps n’est pas exposé aux rayons UV nocifs.) Le coût est d’environ 35 $ et le bronzage dure à peu près une semaine.

Aujourd’hui, malgré le prix plus élevé (à partir de 85 $ environ), je préfère qu’une esthéticienne de salon de beauté ou de spa vaporise un autobronzant léger. Porter un peu de couleur l’été me fait me sentir bien, mais je ne veux pas que ce soit en raison d’une exposition au soleil.

Y a-t-il d’autres options? Il y a des pistolets vaporisateurs pour la maison, mais ils coûtent des centaines de dollars. En ce qui a trait aux comprimés ou aux curieuses injections de bronzage, Santé Canada n’a approuvé aucune de ces substances à des fins de bronzage.

La méthode de bronzage sans soleil préférée des consommateurs se présente sous la forme de crèmes, de liquides à vaporiser et de feuillets pré imbibés dans les rayons de produits de beauté. L’ingrédient actif, agent d’assombrissement des autobronzants, est le dihydroxyacétone ou DHA, considéré comme sûr par Santé Canada. Fait à partir de betteraves ou de la canne à sucre, il réagit avec les acides aminés de la couche supérieure de la peau. L’effet autobronzant se développe en quatre heures et disparaît lorsque la couche externe de la peau se renouvelle naturellement. Les emballages indiquent rarement la proportion de DHA, mais généralement, il s’agit de 3 % à 5 %. Mais NeoStrata Insta-Tan fait exception; l’emballage indique 6,5 % de DHA.

Qu’en est-il des crèmes de bronzage progressif, comme Jergens Natural Glow? La progression ne vient pas d’un contenu inférieur en DHA, affirme un porte-parole de la compagnie, mais de la combinaison de DHA et d’érythrulose, un ingrédient à base de plantes.

Certaines personnes n’aiment pas le parfum qui se dégage des crèmes de bronzage; il vient d’une réaction chimique entre le DHA et la peau. Les fabricants tentent de le masquer, avec un plus ou moins de succès.

L’application d’autobronzant demande une certaine expérience et il est nécessaire d’exfolier la peau d’abord. Mais encore, je n’obtiens pas toujours un résultat harmonieux.

J’ai donc demandé à Nichola Joss, du Royaume-Uni, une experte des soins de la peau pour le fabricant St. Tropez, comment appliquer uniformément la lotion sur les jambes et le dessus des pieds.

Le truc, dit-elle, est d’utiliser un gant. Vous l’aurez deviné, Saint-Tropez en vend un à 8 $ (ou essayez des gants à usage unique, en latex ou en nitrile, de la pharmacie). «Appliquez l’autobronzant sur le gant, puis avec celui-ci répandez la crème autour de la jambe jusqu’à couvrir le dessus des pieds, les chevilles et les genoux», dit Joss. (Pour éviter de tacher vos ongles, appliquez sur ceux-ci une crème hydratante sans huile, à l’avance.)

L’espoir fait vivre. Je vais essayer.