Les carrefours giratoires
Tout le monde en convient: ces croisements sans arrêts ni feux de circulation sont la plus belle invention depuis la roue… ou presque! Mais bien peu les utilisent correctement.
Nous n’y sommes pas encore habitués. Car si la France en compte plus de 30 000, le Québec n’en dénombre qu’une cinquantaine.
À l’approche d’un tel carrefour, l’automobiliste doit ralentir afin de vérifier si la voie dans laquelle il veut s’engager est libre. En théorie, les giratoires permettent la fluidité de la circulation puisqu’une fois engagés les véhicules ne doivent jamais s’y immobiliser. C’est à celui qui s’apprête à y entrer de céder le passage, quitte à devoir s’arrêter à l’entrée du giratoire (jamais à l’intérieur) en cas de circulation très dense.
Un véhicule qui souhaite emprunter la première sortie doit, avant de s’y engager, actionner son clignotant droit. Puis, il s’insère sur l’anneau extérieur. Un quart détour plus loin, il sort, son clignotant droit toujours en opération.
Le véhicule qui veut aller tout droit (sortie au demi-tour) s’insère sans utiliser son clignotant. Il peut emprunter tant la voie intérieure qu’extérieure. Une sortie avant la sienne, il signale sa manœuvre de son clignotant droit, pour ensuite prendre sa sortie.
Enfin, un véhicule qui veut prendre la dernière sortie (presque un tour complet) doit, avant de s’engager, mettre son clignotant gauche. Puis, il s’engage sur l’anneau intérieur. Une sortie avant la sienne, il actionne son clignotant droit, vient s’insérer dans l’anneau extérieur et, enfin, il sort.
Pour ce qui est de la circulation, elle se fait dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Et comme partout ailleurs, mieux vaut respecter les vitesses recommandées.
Oh, et si un giratoire à quatre sorties vous stresse, songez que celui de l’Arc de Triomphe, à Paris, le plus imposant au monde, en a… douze!