Crises de panique: causes, symptômes et explications

Les crises de panique font partie de ce que l’on surnomme les troubles d’anxiété. En voici les causes, symptômes et solutions.

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Vous poussez votre chariot à l’épicerie ou peut-être êtes-vous en réunion.

Soudain, un sentiment de danger vous étreint. Vous êtes pris de vertige et vous avez le souffle court. L’estomac à l’envers, le cœur qui bat la chamade, vous craignez de vous évanouir, sinon de mourir.

Si cela vous est familier, vous avez sans doute déjà subi une crise de panique. Aussi inquiétantes soient-elles, ces crises ne sont que la manifestation extrême d’un instinct de survi : l’anxiété. Qui a son utilité.

Une montée d’adrénaline peut, en effet, permettre d’éviter un accident, et le stress dû au respect d’une échéance, de veiller tard pour finir un projet. Mais pour les 12% de Canadiens atteints de troubles de l’anxiété, les soucis et les peurs sont bien plus que de simples perturbations passagères. C’est un problème chronique et débilitant.

Les antécédents familiaux sont un des principaux facteurs de risque. On ne sait pas si l’excès d’anxiété est génétique ou acquis par les enfants sur le modèle des parents. Ou encore l’un et l’autre. Les facteurs environnementaux joueraient aussi un rôle: en 2010, lors d’une étude publiée dans le journal Behaviour Research and Therapy, des parents ont eu un comportement anxieux à l’égard de leurs enfants avant un test d’orthographe, en faisant les cent pas et en répétant : «Cela risque d’être difficile. J’ai peur que tu ne réussisses pas bien.»

Avant un autre test, ces mêmes parents ont ensuite exprimé leur confiance: «Tu vas bien t’en sortir.» Dans les deux cas, les enfants ont obtenu des résultats similaires, mais leur degré d’anxiété mesuré était bien plus élevé quand leurs parents exprimaient une inquiétude.

Récemment, des chercheurs ont identifié des gènes pouvant aider à contenir l’anxiété. Des tests sur des souris sont en cours pour mesurer l’effet de variations dans ces gènes sur la sensibilité au stress.

Ironie suprême des troubles de l’anxiété: on peut finir par s’inquiéter de ses inquiétudes. Par exemple, certains agoraphobes ont peur des espaces publics car ils redoutent la crise de panique et l’humiliation devant des inconnus. Les gens atteints de troubles anxieux généralisés peuvent craindre de mal faire leur travail et de perdre leur emploi à cause de leur nervosité.

Heureusement, il existe un certain nombre de traitements assez efficaces, avec ou sans prise de médicaments, pouvant aider la majorité des individus anxieux.

Voilà une raison de moins de s’inquiéter, en quelque sorte ! Pour en savoir plus, consultez un professionnel de la santé.

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