Racontez-nous votre histoire de voisinage

Partagez avec nous une histoire de voisinage drôle, touchante ou originale et racontez-nous comment un voisin a su faire une petite ou une grande différence dans votre quotidien.

Racontez-nous votre histoire de voisinageSélection du Reader’s Digest publiera dans son magazine un choix de récits racontant des moments remarquables entre voisins.

Notre dossier spécial présentera quelques-unes des meilleures histoires que nous aurons reçues ainsi que des photographies.

Chaque texte soumis doit faire entre 50 et 450 mots. Les photos soumises doivent être de grand format (aussi grand que possible), en 300 DPI, JPEG or TIFF et inclure une brève description (75 mots max.).

Faites-nous parvenir votre histoire en cliquant ici.

Date limite pour nous faire parvenir votre histoire: 1er mai 2016
Les contributions originales (textes et photos) deviennent la propriété de Périodiques Reader’s Digest Canada Limitée et de ses sociétés affiliées dès la publication. Les textes soumis peuvent être édités en longueur et pour plus de clarté; ils peuvent être reproduits dans tous les médias imprimés ou électroniques.


Voici quelques histoires de voisinage publiées l’an dernier dans notre magazine

Prendre le temps

En face de chez moi vivait un vieux monsieur. Presque toujours seul, il passait de longues heures à se bercer près de la fenêtre. Un matin d’automne, il a été transporté en ambulance aux urgences. Les jours passaient, mais l’homme ne revenait pas. Sa chaise restait immobile à la fenêtre.
ll n’est revenu chez lui que six semaines plus tard. Je ne pensais pas le revoir. Je suis donc allée le saluer. M. Proulx était d’une grande gentillesse et d’une rare générosité. Nous avons longuement discuté et il m’a raconté toutes sortes d’histoires sur le quartier. Ce jour-là, je me suis dit que j’irais le voir souvent.

Je lui ai rendu visite toutes les semaines pendant quelques mois. Je lui apportais de la soupe et, lui, il me parlait de sa vie et des gens qui l’ont quitté au fil des ans. Puis, un jour, il m’a dit « merci ». Il m’a confié que j’avais rendu ses derniers jours plus beaux. C’était son anniversaire, il avait 85 ans.
M. Proulx est parti quelques semaines plus tard, en février. C’est un voisin que je n’oublierai jamais. Par des gestes aussi simples qu’un sourire, on peut parfois rendre la vie des gens plus agréable…

***

L’amitié comme voisinage

« Tu veux jouer au baseball ? » C’était en juillet, je devais avoir quatre ou cinq ans tout au plus, mais j’en garde un souvenir encore limpide. J’avais à peine mis les pieds dehors que mon nouveau voisin m’interpellait le plus spontanément du monde, comme les gamins savent si bien le faire.
Dès lors, toute notre enfance, mon voisin Pascal et moi nous retrouvions pour jouer, rêvasser, ou pour le plaisir d’être simplement ensemble. Si sa famille était originaire d’Haïti, à des milliers de kilomètres de là, le hasard aura voulu que Pascal et moi habitions côte à côte, alors que nous avions exactement le même âge, sur ce petit bout de rue de la ville de Sherbrooke.
Avant d’écrire ces quelques mots, j’ai pu retrouver d’anciennes photos de nous deux dans un album que je croyais égaré depuis des années. Tiens, si je l’appelais pour avoir de ses nouvelles ?