Les bonnes façons de se calmer

Vous aspirez à la sérénité, mais n’avez aucune idée par où commencer ? En suivant ne serait-ce qu’un ou deux des conseils qui suivent, vous ne tarderez pas à constater une différence.

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Se donner du temps

Aucun de ces conseils ne demande beaucoup de temps de votre part. L’excuse proverbiale du manque de temps est donc hors de question. Tenez ! Le seul fait de sourire plus souvent stimule le système immunitaire, renforce votre sentiment de bien-être et ne vous enlève rien. Voyez comment les conseils suivants pourraient vous aider à mener une vie plus calme et améliorer votre santé

1. Ralentir. Donnez-vous 10 minutes de jeu pour vous rendre quelque part : vous serez moins pressé, donc moins stressé. Cela s’applique à tout ce que vous faites dans la journée. Bouger et parler plus lentement est une autre bonne façon de chasser le stress. En conduisant, respectez les limites de vitesse. Marquez un temps d’arrêt avant de répondre à une question. Attendez quelques sonneries avant de répondre au téléphone. Et tous les jours, asseyez-vous et restez quelques minutes à ne rien faire. 

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Prendre du recul

2. Un peu de verdure. Les adeptes du feng shui (une discipline orientale qui prône l’harmonie avec l’entourage comme clé du confort et du succès) affirment que les plantes augmentent la vitalité qui prélude au bonheur. 

3. Se donner une chance. Dites-vous bien qu’on ne peut pas toujours faire le bonheur de tout le monde, et que chacun a droit à l’erreur. 

4. Savoir s’arrêter. Pour éviter d’accumuler la pression, suivez cette règle : une pause de 5 minutes toutes les 50 minutes. Sans compter que les pauses augmentent la productivité. 

5. Un animal de compagnie. Dans une étude du Johns Hopkins auprès de patients ayant subi un arrêt cardiaque, 50 des 53 qui possédaient un petit animal vivaient encore au bout d’un an, à comparer à 17 sur 39 pour ceux qui n’en avaient pas. 

6. Des vacances santé. Des chercheurs en Autriche ont démontré récemment que deux semaines de vacances font mieux qu’éclaircir les idées et calmer les esprits. Elles améliorent la santé et réduisent le taux de stress durant les cinq semaines qui suivent. Pendant et après des vacances santé, l’on dort mieux et l’on est de meilleure humeur. C’est pourquoi il faut choisir des occupations reposantes, et ne pas s’imposer trop d’horaires. Faute d’occasions de détente, les vacances ne servent pas à grand chose. 

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Se donner le temps pour se faire plaisir

7. Un passe-temps. S’adonner à une occupation simplement pour le plaisir, que ce soit le tricot, la collection de roches ou l’observation des oiseaux, est un bon remède contre le stress. C’est aussi l’occasion de gagner de la confiance en soi et de nouer avec des gens qui partagent nos intérêts. Remplir les temps morts est une bonne façon de lutter contre la dépression qui altère, comme on le sait, la fonction immunitaire et augmente le risque de maladies comme le cancer. Dans une étude, les sujets ont noté leur degré de satisfaction d’heure en heure pendant six semaines. Les résultats ont démontré que le bonheur résulte de la satisfaction répétée que nous tirons de nos actions. 

8. Faire des listes. La liste est un bon moyen d’éviter les oublis, mais surtout de rester en contrôle. Écrivez les choses à faire dans la journée, par ordre de priorité. Répartissez-les ensuite par rapport au temps dont vous disposez. Au besoin, différez-en une partie au lendemain. 

9. Un bon livre. Rien de tel que la lecture pour oublier ses tracas. Et comme on lit en silence, on évite l’une des grandes causes de stress : le bruit. Le meilleur endroit où s’adonner à la lecture demeure toujours la bibliothèque. 

10. Savoir s’amuser. À la prochaine attaque de panique, essayez de recourir à une activité enfantine. Armez-vous de crayons de couleur et amusez-vous à dessiner. Ou bien louez une vidéocassette pour enfants, faites des bulles de savon ou ressortez de vieux jouets. 

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Prôner la joie, canaliser les peurs

11. Savoir demander. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide quand on se sent dépassé. Chacun sait que la famille et les amis, c’est fait pour ça ! En revanche, il faut apprendre à dire non quand on vous propose quelque chose qui dé- passe vos forces. Dites-vous toujours que la santé passe en premier. Quand on essaie d’en faire trop, on le fait aux dépens du système immunitaire. 

12. Semer la joie. Complimenter la caissière à l’épicerie, rendre visite à un ami malade, confectionner des biscuits pour un enfant, tout cela est aussi satisfaisant pour celui qui donne que pour celui qui reçoit. La générosité augmente l’estime de soi et facilite le contact social. 

13. Canaliser ses rancœurs. Comme le signal lumineux sur le tableau de bord, vos sentiments sonnent l’alerte quand quelque chose ne va pas. Colère, jalousie, frustration, mouvements d’impatience, autant de signes qu’il est temps de respirer à fond et de changer de direction. 

14. Les vertus du sourire. Le Dr Bernie Siegel, un chirurgien qui s’y connaît en médecine holistique, affirme que si vous faites semblant d’être heureux en souriant bien grand, votre corps réagira en réduisant le taux de cortisol. 

15. L’autovalorisation. Vous arrive-t-il de vous féliciter pour le travail bien fait ? Non ? Eh bien commencez tout de suite, avant de vous attaquer à une nouvelle tâche. 

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Boire avec modération

Se détendre un verre à la main, la cigarette au bec ou en absorbant des substances chimiques peut avoir de graves répercussions sur la santé. La tension exerce au départ une pression sur le système immunitaire. Des substances comme l’alcool, la nicotine, la marijuana et les médicaments d’ordonnance ne font qu’aggraver la situation. Les soucis et les tracas trouveront rapidement moyen de resurgir à la surface, parfois avec un élan redoublé. Un autre verre, une autre pilule ne font qu’occulter le vrai problème. Il faut s’en prendre aux causes du stress et non pas à ses effets. 

L’alcool n’est pas un mal en soi. Un verre de vin ou un cocktail par jour peut même stimuler l’immunité et augmenter l’espérance de vie. Mais on connaît très bien les dommages engendrés par l’excès d’alcool. Les gros buveurs ont un risque plus élevé que la moyenne de contracter une infection, un cancer ou une maladie du foie. L’alcool diminue aussi la réaction du système immunitaire autant aux bactéries et aux virus qu’aux vaccins, car il entrave le travail de toutes sortes de globules blancs. Les résultats d’une étude animale suggèrent que l’alcool diminue l’efficacité des cellules qui empêchent les bactéries de pénétrer dans les poumons. Cela expliquerait l’incidence élevée de pneumonie chez les alcooliques. 

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Dissiper la fumée

La nicotine, l’un des nombreux agents chimiques présents dans le tabac, est une drogue mortelle. Ses effets relaxants immédiats la rendent pourtant attrayante aux gens stressés. La nicotine augmenterait les taux de dopamine, un élément chimique du cerveau qui déclenche le sentiment de plaisir. La cigarette compense donc les tensions qu’on est forcé d’endurer. 

En réalité, son effet n’est que passager et la nicotine stimule le système nerveux. Elle crée rapidement de la dépendance, ce qui oblige à fumer toujours davantage pour en tirer les mêmes effets. Un fumeur qui se contentait de quatre cigarettes par jour pourra en avoir besoin de vingt au bout d’une semaine particulièrement stressante. Le stress finira par s’en aller, mais le fumeur continuera d’avoir besoin de sa dose. 

Fumer cause de graves dommages au système immunitaire, tout comme aux autres systèmes de l’organisme. Les torts peuvent s’étendre aussi à l’entourage. Passer ne serait-ce qu’une demi-heure dans une pièce enfumée peut abaisser de 33% chez des non-fumeurs les taux sanguins de certains antioxydants comme la vitamine C, selon une étude finlandaise publiée dans la revue Circulation. La même étude montre que la fumée secondaire affecterait les lipoprotéines de faible densité (le «mauvais» cholestérol) de façon à en favoriser la captation par les cellules du système immunitaire, une étape déterminante, croit-on, dans la progression d’une maladie cardiaque. 

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Nocivité des drogues

La cocaïne et la marijuana (substance toxique la plus populaire après le tabac) entravent aussi l’immunité. La plus récente preuve à cet égard nous vient de l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles) : les chercheurs ont évalué les effets de ces deux drogues sur un certain type de cellule immunitaire, le macrophage alvéolaire (MA), chargé de protéger les poumons contre l’infection. Des échantillons de MA prélevés sur les poumons de consommateurs de drogues, de fumeurs et de non-fumeurs ont été placés dans des cultures de bactéries et de cellules tumorales. Chez les personnes intoxiquées, la capacité des macrophages à détruire ces bactéries et cellules tumorales était fortement diminuée. 

Il y a toujours des bactéries et des champignons dans l’organisme ; les MA se chargent de leur résister. D’autres études, comme celle de l’UCLA, suggèrent que la consommation régulière de drogues endommage certains types de cellules immunitaires, permettant aux germes envahissants de s’ancrer et de causer des maladies. 

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