Emploi: comment survivre à votre évaluation

Voici quelques pistes pour affronter une évaluation de rendement négative avec zénitude et tact.

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Personne n’aime recevoir une mauvaise évaluation de son patron ou de son supérieur hiérarchique, mais rien ne sert de ruminer, de râler, encore moins de rêver d’une vengeance par café empoisonné – du moins si vous voulez être de ceux qui seront évalués l’année suivante. Voici la bonne façon de réagir à cette mauvaise nouvelle et de l’utiliser pour continuer à avancer.

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1.Soyez zen

1.Soyez zen

Gardez votre sang-froid quelle que soit votre envie de protester ou de riposter, du moins jusqu’à ce que vous ayez quitté le bureau. Vous pouvez bien sûr exprimer votre étonnement ou votre déception, mais ne versez pas dans l’émotion et n’essayez pas de vous défendre. Mettez-vous à la place de votre critique, écrit Jodi Glickman, auteur de Great on the Job: What to Say, How to Say It. The Secrets of Getting Ahead. Selon ce spécialiste, «l’objectif de la rencontre n’est pas de vous rendre plus heureux, mais plus compétent».

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2.Réclamez des suggestions précises

2.Réclamez des suggestions précises

Allez au-delà de la question bateau: «Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer mon rendement?» Jodi Glickman donne cet exemple: «Merci de votre franchise. À votre avis, comment devrais-je m’y prendre la prochaine fois pour intégrer plus tôt l’équipe de R-D?» Et si votre vis-à-vis a du mal à préciser sa pensée, dites: «Y a-t-il quelqu’un ici qui vous paraisse faire ça très bien? Je pourrais lui demander conseil.»

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3.Soyez attentif au ton, pas seulement aux mots

3.Soyez attentif au ton, pas seulement aux mots

«Les gens veulent être écoutés et compris, non seulement sur le plan rationnel, mais aussi sur le plan émotionnel», écrit Rick Kirschner dans How to Click with People. En vous annonçant la mauvaise nouvelle, votre patron a-t-il l’air déçu, embarrassé, irrité, compatissant, indifférent? Tenez compte de son humeur au moins autant que de ses paroles.

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4.Dites merci

4.Dites merci

Mais oui! Si vous n’êtes pas d’accord avec l’évaluation, Jodi Glickman suggère de répondre: «Je vous remercie d’avoir pris le temps de m’expliquer votre point de vue. J’apprécie que vous ayez fait cet effort.» Ou encore: «Il y a des points que je ne comprends pas encore très bien ou qui me paraissent discutables, mais je vous remercie d’avoir pris le temps de me parler.» Et si vous pensez que sa position se défend: «Je comprends très bien ce que vous voulez dire et je vais prendre le temps de réfléchir à ce que je pourrais faire pour m’améliorer. Merci.»

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5.Demandez à en rediscuter

5.Demandez à en rediscuter

Jodi Glickman considère qu’une deuxième rencontre est indispensable pour clarifier certains points, plaider sa cause ou aplanir les différends. Avant de partir, dites par exemple: «Ce que vous m’avez dit demande réflexion. J’aimerais poursuivre cette conversation quand j’aurai eu le temps d’y réfléchir.»

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6.Voyez-y le verre à moitié plein

6.Voyez-y le verre à moitié plein

Cela peut paraître aussi banal qu’un  «souriez et la vie vous sourira» brodé au point de croix, mais, selon Tali Sharot, auteur de The Optimism Bias,quand on traite un revers comme une chance de progrès, c’est ce qu’il devient. «Nos anticipations modifient non seulement nos perceptions, mais aussi nos actes», affirme-t-elle. Si vous voyez cette évaluation négative comme un catalyseur de progrès, non comme un coup bas, vous aurez plus de chance de progresser.

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7.Révisez vos objectifs et accrochez-vous

7.Révisez vos objectifs et accrochez-vous

La clé du progrès, écrivent Roy F. Baumeister et John Tierney dans Willpower: Rediscovering the Greatest Human Strength, c’est de se fixer un objectif à long terme (augmenter ses ventes de 20% par exemple) et des buts intermédiaires (manger avec cinq clients chaque mois). «Définissez clairement ce que vous allez réaliser au cours du mois qui vient et comment vous allez vous y prendre», recommandent Roy Baumeister, directeur du programme de sociopsychologie à l’université de Floride, et John Tierney, journaliste au New York Times. «Ménagez-vous des portes de sortie et attendez-vous à des ratés.» Les recherches de Roy Baumeister lui ont appris que la volonté est comme un muscle: plus on l’exerce, plus elle devient forte.

Les auteurs conseillent de l’appliquer d’abord aux tâches domestiques quotidiennes.«Vous pensez peut-être que faire votre lit et ranger votre bureau n’ont pas d’importance, mais cet ordre extérieur a une influence sur vos pensées et comportements; il vous aide à vous discipliner. L’ordre semble contagieux.»

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