Saveurs santé: Divines épices

Herbes et épices font partie de nos traditions culinaires depuis toujours. Bien que les études scientifiques portant sur leurs vertus soient plus récentes, dans de nombreux pays, la médecine populaire y a recours depuis longtemps.

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Des chercheurs britanniques ont étudié les effets des divers modes de cuisson sur le potentiel antioxydant des composés actifs présents dans les herbes et épices, particulièrement dans la cannelle, le clou de girofle, le fenouil, le gingembre, la lavande, le persil, le romarin, la sauge et le thym.  Ils ont découvert que ce potentiel augmente lorsque ces aromates sont ajoutés aux soupes, ragoûts et autres plats mijotés,  mais diminue lorsqu’on les emploie dans les grillades et les plats sautés. La congélation à -20°C permet également de le préserver.

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Bienfaits des aromates

Bienfaits des aromates

Ail. On connaît les propriétés curatives de l’ail depuis des centaines d’années. Plus récemment, des chercheurs ont étudié ses effets préventifs contre le cancer et la cardiopathie. On a ainsi pu établir un lien entre un risque moindre de souffrir de certains cancers (estomac, colorectal et autres) et les composés soufrés de cette plante.  Les résultats d’études portant sur ses effets sur le cholestérol sont mitigés, mais ceux d’une récente étude indiquent par contre qu’il existe un lien entre sa consommation et une baisse de la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension systolique.

Curcuma. Les résultats d’études menées sur des animaux montrent qu’il y a un lien entre la curcumine, composé extrait du curcuma, et une amélioration de la santé cardiaque ainsi qu’une diminution de l’inflammation. D’autres études ont porté sur les effets de cette épice sur le risque de contracter certains cancers.  Enfin, les résultats d’une étude ont permis de démontrer que la curcumine contribuait à neutraliser l’inflammation et les lésions musculaires induites par l’exercice, problèmes fréquents chez les coureurs. Bien qu’on n’ait pas reproduit exactement ces études chez les humains, tout porte à croire que l’emploi généreux des épices en cuisine ne peut qu’être bénéfique.  

Cannelle. Selon les résultats d’études menées sur des animaux, la cannelle pourrait contribuer à réguler la glycémie. Dans une étude récente, on a donné à des sujets volontaires n’ayant jamais souffert de diabète soit un plat composé de 300 g de pouding au riz non assaisonné, soit le même plat assaisonné de 6 g de cannelle. Les chercheurs ont pu observer que ce dernier faisait baisser la glycémie.

Gingembre. Il n’y a pas si longtemps encore, les mamans administraient à leurs enfants du soda au gingembre pour soigner les dérangements d’estomac. Il n’y a là rien de bien nouveau puisque le gingembre est employé comme plante médicinale depuis l’Antiquité. Une revue d’essais comparatifs randomisés portant sur les effets de cette racine sur la nausée et les vomissements indique que la plante peut effectivement être utile contre le mal de mer, les nausées du matin, et même les nausées provoquées par la chimiothérapie.

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