La chair de poule, un mécanisme initialement prévu pour nous protéger du froid
Les poils servent à nous protéger du froid et seules les parties velues de notre corps peuvent avoir la chair de poule. Mais, quand ils ne parviennent pas à nous en isoler suffisamment, les minuscules muscles situés à leur racine – joliment appelés horripilateurs – se rétractent, les faisant ainsi se dresser. Les êtres humains ont beau avoir perdu la majeure partie de leurs poils au cours de l’évolution, le mécanisme est resté. Mais au lieu d’un pelage épais qui nous protègerait de la température hivernale, tout ce que nous avons à opposer au froid ce sont quelques maigres touffes de poils, et une peau hérissée.
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Le nez qui coule pour protéger les muqueuses des attaques du froid
Les muqueuses du nez et des sinus sont traversées par des nerfs contrôlant, dans une certaine mesure, la quantité de mucus produit. Le nez qui coule par temps froid est un réflexe dû à ces nerfs : la muqueuse, ressentant l’air froid, envoie un signal au cerveau, qui lui répond par un autre signal, lui faisant sécréter du mucus. Mais à quoi cela sert-il? Cette sécrétion est sans doute un phénomène naturel par lequel l’organe protège ses muqueuses des attaques du froid. Il semblerait par ailleurs que la quantité accrue de mucus produit permette de mieux humidifier et de purifier l’air respiré à basse température.
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Frissonner pour réchauffer la température corporelle
Lorsque nous avons froid, nous avons des frissons. Les signaux nerveux vont de notre cerveau à notre moelle épinière disant à nos muscles d’alterner rapidement entre la contraction et le relâchement. Cette réaction qui vise à réchauffer la température du corps crée ainsi la sensation de frissons.
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Une envie de consommer plus d’aliments gras et réconfortants
Certaines recherches ont suggéré un lien entre la diminution du neurotransmetteur, la sérotonine, ce qui peut arriver chez les personnes atteintes de la dépression saisonnière (TAS), et une augmentation de la consommation de glucides, comme les bonbons, gâteaux, biscuits, pizzas, macaronis au fromage, etc. Les aliments raffinés nous donnent l’impression d’améliorer notre humeur. Les chercheurs croient que l’envie pour les glucides est une réponse à cette diminution de la sérotonine pendant cette période de l’année.
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Des éternuements liés à l’irritation
Suite à nos recherches, nous savons désormais qu’un éternuement est une réponse physiologique à une substance irritante quelconque. Mais nous ignorons ce qui se passe lorsque nous éternuons. Lors d’un éternuement, toutes les fonctions corporelles s’arrêtent, et notre corps est alors soumis à une tension importante, qui touche particulièrement nos yeux (ce qui expliquerait pourquoi nous fermons les yeux).
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Certaines personnes souffrent de douleurs articulaires en hiver
Si vous avez des problèmes d’articulation (résultat d’une blessure, de l’arthrite ou de la vieillesse), vous avez sans doute remarqué des changements dans votre douleur qui correspondent à la météo. Selon WebMD, ce n’est pas juste dans votre tête – une baisse de la pression barométrique (ce qui arrive quand une tempête s’en vient) peut augmenter l’intensité et la sensibilité chez certaines personnes.
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Un sentiment de fatigue et une humeur à plat
Outre une envie de consommer plus d’aliments réconfortants, la dépression saisonnière (TAS) est également liée à un sentiment de déprime plus marqué et un manque d’énergie. On estime que de 3% à 8% de la population adulte nordique, dont une majorité de femmes, est touchée par la dépression saisonnière. Les enfants et les adolescents en sont plus rarement atteints. Plus on s’éloigne de l’équateur, plus l’incidence du trouble augmente dans la population. Par exemple, en Alaska, où le soleil ne se lève pas du tout pendant plus d’un mois durant l’hiver, 9% de la population en est atteinte. Dans la majeure partie du Canada, ce type de dépression frappe d’octobre à mars, mais son incidence est plus importante en novembre, en décembre et en janvier. Si vous pensez souffrir de dépression saisonnière, consultez votre médecin.
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