Cancer du col de l’utérus: 7 facteurs de risque à connaître

L’Agence de santé publique du Canada estime que 1500 femmes développeront un cancer du col de l’utérus cette année et que 400 en mourront. Méfiez-vous si vous présentez l’un ou l’autre de ces facteurs de risque.

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Le cancer du col de l’utérus peut être déclenché par le papillomavirus.
Africa Studio/Shutterstock

Vous avez le papillomavirus

Le virus du papillome humain (VPH) est le facteur de risque numéro un pour développer le cancer du col de l’utérus. Et, c’est aussi une des maladies sexuellement transmissibles les plus répandues – environ 80% des personnes sexuellement actives sont infectées par ce virus à un moment ou un autre de leur vie. «Il est assez rare de diagnostiquer un cancer utérin chez une femme qui n’a pas le virus du papillome humain», constate le Dr Robert DeBernardo, gynéco-oncologiste à la Clinique Cleveland, en Ohio. Il existe plus de 200 variétés de VPH, mais seuls quelques-uns représentent un risque réel de mener à un cancer du col de l’utérus. Le corps surmonte seul et sans traitement jusqu’à 90% des infections au VPH, mais parfois il ne le fait pas et le virus est alors en mesure de modifier les cellules du col. Sans traitement, cela peut évoluer en cancer.

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Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule.
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Vous prenez la pilule

Prendre la pilule ne veut pas dire automatiquement que vous allez un jour avoir un cancer, mais il est vrai toutefois que la prise d’un contraceptif oral pendant cinq ans et plus a été associée à un risque accru de cancer du col de l’utérus dans une méta-analyse portant sur 24 études. Les femmes ayant cessé de prendre ces contraceptifs voyaient ce risque décliner avec le temps, et ce peu importe la durée de la période pendant laquelle elles l’ont prise. Les chercheurs supposent que les hormones entrant dans la composition de ces contraceptifs (tels que les œstrogènes et la progestérone) rendent les cellules du col plus vulnérables aux infections au virus du papillome humain, ou qu’elles facilitent la mutation anormale des cellules par ce virus.

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Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé chez les fumeurs.
Adam Supawadee/Shutterstock

Vous fumez

Encore une bonne raison d’arrêter la cigarette: le tabac n’augmente pas seulement le risque de cancer des poumons, mais aussi celui du col de l’utérus. «La fumée de cigarette semble vraiment activer le VPH, dit le Dr DeBernardo. Nous ne comprenons pas pourquoi, mais il y a quelque chose dans cet agent cancérigène qui stimule ce processus.» La cigarette contient des agents chimiques cancérigènes qui sont absorbés par l’intermédiaire des poumons et transportés dans le corps par les vaisseaux sanguins. Des sous-produits du tabac ont été retrouvés dans le mucus cervical de fumeuses. Selon la Société américaine du cancer, les fumeuses seraient deux fois plus à risque de contracter un cancer utérin que les non-fumeuses. Les chercheurs estiment que les substances dangereuses contenues dans les cigarettes endommagent l’ADN des cellules utérines ou affaiblissent le système immunitaire dans sa lutte contre le virus du papillome humain.

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Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé chez les personnes au système immunitaire déficient.
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Votre système immunitaire est déficient

Plus votre système immunitaire est faible, et plus il doit lutter pour combattre les infections. C’est pour ça que les femmes séropositives ou qui prennent des immunodépresseurs sont plus à risque de développer le VPH aussi bien qu’un cancer du col de l’utérus. « Le système immunitaire ne peut pas tout contrôler », observe le Dr DeBernardo. Le corps compte sur le système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses ou pour en ralentir la croissance et la progression. Mais si votre immunité est défaillante, les cellules précancéreuses du col de l’utérus peuvent dégénérer en cancer invasif plus vite qu’on ne s’y attendrait.

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Le cancer du col de l’utérus peut se déclarer après des comportements sexuels à risque.
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Vous avez des comportements sexuels à risque

L’âge auquel vous avez perdu votre virginité pourrait avoir plus d’importance que vous ne le pensez – les femmes qui ont des relations sexuelles avant 16 ans courent davantage de risque de développer un cancer du col de l’utérus, selon la Clinique Cleveland. Et avoir de nombreux partenaires sexuels augmente le risque à la fois du virus du papillome humain et du cancer du col de l’utérus.

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Le risque de cancer du col de l’utérus dépend du mode de vie.
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Vous détestez les fruits et légumes

«Votre style de vie joue un très grand rôle dans la possibilité de développer un cancer utérin», dit le Dr DeBernardo. Une alimentation riche en antioxydants issus de fruits et légumes peut aider le corps à prévenir et à combattre les infections telles que le VPH. La fréquence du cancer du col chez les femmes à faible revenu s’expliquerait par leur difficulté à s’approvisionner en aliments frais et donc à s’alimenter sainement (cette situation est aggravée par leur faible accès aux soins de santé et aux tests de dépistage).

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Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé si vous avez été exposée au DES in utero.
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Vous êtes un enfant DES

On a prescrit à certaines femmes nées entre 1940 et 1971 une substance hormonale, le diéthylstilbestrol (ou DES), destinée à prévenir les fausses couches. Or, des femmes dont la mère avait pris ce médicament ont développé un cancer utérin, et ce même si elles n’étaient pas infectées par le VPH. «Ce médicament a été retiré du marché depuis longtemps et ces cas sont de moins en moins fréquents, dit le Dr DeBernardo, mais nous voyons encore en de rares occasions des cancers chez des femmes ayant été exposées au DES in utero.»

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