La renaissance des récifs coralliens… et autres bonnes nouvelles

Pas de doute: il n’y a pas que du mauvais dans le monde! La preuve avec ces bonnes nouvelles du monde entier.

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Les effets thérapeutiques des chevaux font partie des bonnes nouvelles à découvrir.
Jérémy Lempin/Divergence
Peyo avec son dresseur, Hassen Bouchakour.

France: le pouvoir de guérison des chevaux

Dans de nombreux hôpitaux du monde, les soignants font appel à des chiens pour réconforter les malades. Au Centre hospitalier de Calais, dans le nord de la France, l’assistant est un peu particulier: il s’agit de Peyo, un étalon de 15 ans, ancien cheval de dressage professionnel.

Peyo a toujours gravité autour de personnes affaiblies moralement ou physiquement, raconte son propriétaire Hassen Bouchakour. «Chez lui, c’est viscéral, dit-il. Il a besoin de s’approcher et de rester auprès de la personne qu’il a choisie.»

Après avoir retiré Peyo du circuit en 2016, Hassen l’a emmené à l’hôpital – ils assurent aujourd’hui deux visites par mois. Le cheval va de chambre en chambre à la rencontre des patients, et plusieurs trouvent réconfortant de le caresser ou seulement de savoir qu’il veille sur eux. Les enfants montent sur son dos et trottent dans les couloirs de l’hôpital; Peyo reste parfois au chevet de patients des soins palliatifs jusqu’à la fin – un homme a même demandé qu’il assiste à ses obsèques. Les effets thérapeutiques sont réels: les médecins constatent une diminution de la prise d’antidouleurs chez certains patients et une réduction du stress.

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La renaissance des récifs coralliens fait partie des bonnes nouvelles à découvrir.
Anton Petrus/Shutterstock

Fidji: renaissance des récifs coralliens

En février 2016, le passage du cyclone Winston aux îles Fidji a fait 44 victimes et endommagé ou détruit plus de 40000 habitations. La tempête n’a pas épargné la barrière de corail de la réserve marine Namena et du parc naturel de Vatu-i-Ra, pilier de l’économie touristique et de l’industrie de la pêche du pays. Cinq ans plus tard, les récifs connaissent un regain de vie. En décembre 2020, des plongeurs ont constaté la réapparition de poissons aux couleurs vives et de colonies de coraux dans deux zones qui, il y a quelques années encore, s’apparentaient à des ruines sous-marines. En plus de soulager la population, cette renaissance est un espoir pour d’autres récifs coralliens menacés par le dérèglement climatique. Apprenez-en plus sur l’état de santé de la Grande Barrière de corail.

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La victoire LGBT en Angola fait partie des bonnes nouvelles à découvrir.
rospoint/Shutterstock

Angola: victoire LGBT

Pendant plus d’un siècle, les homosexuels angolais n’avaient qu’un accès limité aux soins de santé, à l’éducation et aux emplois. Tout a changé en février 2021, quand le pays a mis à jour le Code pénal pour en retirer une loi définissant l’homosexualité comme un «vice contre nature». Ce changement va beaucoup plus loin que la simple décriminalisation de l’homosexualité; elle punit également l’homophobie. Un employeur angolais qui refuse d’embaucher une personne en raison de son orientation sexuelle est passible de deux années de prison. Il y a également décriminalisation de l’homosexualité au Botswana et au Gabon, ce qui fait espérer que les 30 pays africains où les lois anti-LGBT ont toujours cours suivront bientôt.

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De nouvelles méthodes de transplantation cardiaque font partie des bonnes nouvelles à découvrir.
SOLOVEVA ANASTASIIA/SHUTTERSTOCK

Royaume–Uni: nouvelles méthodes pour un nouveau cœur

Grâce à l’Organ Care System (OCS), les chirurgiens du Royal Papworth Hospital, à Cambridge, ont doublé le nombre de transplantations annuelles par rapport à 2015. L’an dernier, ils sont passés à l’histoire quand l’équipe, en association avec le Great Ormond Street Hospital, à Londres, a utilisé ce système pour sauver la vie d’une enfant – la première jeune patiente à recevoir un cœur «mort».

L’OCS est un dispositif qui permet de ranimer un cœur en le chauffant et en envoyant du sang dans le greffon durant son transport vers le receveur. Avant l’invention de l’OCS, les greffons étaient prélevés sur des patients en état de mort cérébrale, mais dont le cœur battait encore.

En 2018, on a diagnostiqué à Anna Hadley, alors âgée de 12 ans, une cardiomyopathie restrictive – son cœur ne se détendait pas assez entre deux battements. Sans un nouveau cœur, elle pouvait mourir à tout moment.

Anna est restée près de deux ans sur la liste d’attente. Il fallait un donneur n’habitant pas trop loin et du même groupe sanguin. Ce pouvait être un cœur d’adulte. Un jour de février, en 2020, les Hadley ont été prévenus de l’arrivée d’un cœur. Il avait été prélevé par l’équipe du Royal Papworth, ramené à la vie dans l’OCS et envoyé au Great Ormond où, quelques heures plus tard, les chirurgiens l’ont greffé dans la poitrine d’Anna au terme d’une intervention de deux heures. Elle était la première enfant à bénéficier d’une transplantation.

«Nous avions du mal à y croire», reconnaît Andy, le père d’Anna, qui a écrit à la famille du donneur anonyme pour les remercier. «Sans eux, je n’aurais sans doute plus de fille.» Depuis, grâce à l’OCS, cinq autres enfants ont bénéficié d’une transplantation cardiaque au Great Ormond.

De la micro déchetterie au nouveau toit pour les sans-abri… voici d’autres bonnes nouvelles à découvrir!

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Les «Mardis des déchets» à Portland font partie des bonnes nouvelles à découvrir.
Avec la permission de Sharona Shnayder
Wanda McNealy et Sharona Shnayder.

Acte de générosité: militantes de la propreté à Portland

Avant la pandémie, Sharona Shnayder et Wanda McNealy, deux jeunes diplômées de l’université d’État de Portland, travaillaient à l’occasion comme bénévoles au sein d’associations environnementales et militaient pour l’adoption de lois vertes en Oregon. Quand la COVID-19 s’est déclarée en 2020, elles ont décidé dès le mois de mai de transformer l’une des seules activités autorisées – la promenade – en une force de changement et entrepris de nettoyer de leurs déchets les nombreux espaces verts de Portland. Il est dommage que ces bonnes nouvelles soient passées inaperçues en 2020!

«Cela m’a fait un grand bien», admet Sharona, 21 ans, qui est devenue militante en 2018 dans la foulée du discours de Greta Thunberg aux Nations Unies sur la crise climatique.
«Non seulement on nous remerciait, mais l’impact était immédiat.»

Ainsi sont nés les Tuesdays for Trash («Mardis des déchets»). Nos militantes invitent leurs amis à participer aux séances hebdomadaires et à partager leurs vidéos en pleine action de nettoyage sur les réseaux sociaux. Le mouvement est devenu viral et a inspiré des opérations de ramassage de déchets sur 6 continents et 21 pays, dont la France, l’Inde et le Ghana.

Contenu original Readers Digest International Edition

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