Nostalgie: le Québec comme vous ne l’avez jamais vu

Remontez le temps et regardez le Québec comme vous ne l’avez jamais (ou rarement) vu et constatez à quel point le paysage de notre belle province a changé depuis quelques années.

Moment de nostalgie avec cette vue aérienne de La Ronde en 1967.
Archives de la Ville de Montréal, Gilbert Ouellet, 1967

Vue aérienne de La Ronde en 1967 (à gauche: le Gyrotron et le Pavillon de la jeunesse)

Ce parc d’attractions, crée dans le cadre de l’EXPO 67, tient son nom du fait qu’il a été aménagé, en partie, sur l’ancienne île Ronde. La majorité des manèges de l’époque sont aujourd’hui disparus.

La Ronde fut d’abord propriété de la compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967, puis de la Ville de Montréal, avant d’être achetée par la compagnie américaine Six Flags en 2001.

Retour dans le passé avec ces photos vintages du Québec d’autrefois.

Moment de nostalgie avec cette photo du belvédère du mont Royal.
Archives de la Ville de Montréal, Edgar Gariépy

Belvédère du mont Royal (année inconnue)

En 1906, un belvédère a remplacé la terrasse en bois construite sur l’un des flancs du mont Royal. Ce belvédère comportait trois pavillons reliés par des galeries qui ont été démolis en 1934, peu après l’érection du chalet. En 1997, on l’a nommé belvédère Kondiaronk en mémoire du chef Huron-Wendat, l’un des principaux artisans de la Grande Paix de Montréal de 1701.

Vous souvenez-vous de ces institutions qui ont disparu du paysage québécois?

Moment de nostalgie avec cette photo de la bibliothèque centrale de Montréal en 1966.
Archives de la Ville de Montréal

La bibliothèque centrale de Montréal en 1962

Située sur la rue Sherbrooke, face au parc Lafontaine, cette bibliothèque a ouvert ses portes en 1917. Elle demeura la principale bibliothèque publique de la métropole jusqu’en 2005, année de l’ouverture de Grande Bibliothèque du Québec. Depuis 2009, le bâtiment porte le nom d’édifice Gaston-Miron et abrite divers organismes culturels.

Vous serez surpris d’apprendre quelle était la voiture la plus populaire de l’année de votre naissance!

Moment de nostalgie avec cette photo de la carrière Miron en 1976.
Archives de la Ville de Montréal

La carrière Miron en 1976

Établie en 1925, cette carrière de calcaire a abrité une cimenterie et un site d’enfouissement de déchets. Le site a été réhabilité pour faire place au Complexe environnemental de Saint-Michel. Ce dernier comprend un centre de tri des matières recyclables, une centrale convertissant les biogaz en électricité, la Cité des arts du cirque et le parc Frédéric-Back.

Moment de nostalgie avec cette photo du funiculaire du mont Royal en 1915.
Archives de la Ville de Montréal, Edgar Gariépy

Funiculaire du mont Royal en 1915

Le funiculaire du mont Royal a été en opération de 1885 à 1919. Chaque année, il accueillait en moyenne 90 000 passagers! La montée coûtait la modique somme de cinq cents et la descente, trois cents. Mal entretenu et jugé dangereux, il a été démonté en 1920.

Il est certain que tous les enfants des années 50 se souviennent de ces choses!

Moment de nostalgie avec cette photo des glissades de la terrasse Dufferin.
©Musée McCord

Glissade la terrasse Dufferin, vers 1900

Les glissades qui dominent la terrasse Dufferin datent de 1884. Devenues vétustes, elles ont été fermées en 1981, puis restaurées en 1992 pour souligner le centenaire du Château Fontenac. Les amateurs de sensations fortes s’élancent d’une hauteur de 83 mètres sur une des trois allées glacées, atteignant une vitesse de 90 km/h!

Aujourd’hui comme hier, cet endroit offre une vue saisissante sur le fleuve Saint-Laurent et le Château Frontenac.

On continue dans la nostalgie avec ces photos historiques qui nous rappellent les hivers d’autrefois.

Moment de nostalgie avec cette photo du Rocher Percé en 1898.
Wm. Notman & Son ©Musée McCord

Plage de Percé vers 1898

L’impressionnant Rocher Percé attire les touristes depuis le début du xxe siècle. Cet énorme bloc de calcaire, vieux de 375 millions d’années, mesure 433 mètres de long, 90 mètres de large et 88 mètres au point le plus élevé. Jadis, il comportait trois arches. Le pilier à droite du rocher porte le nom d’obélisque.

En face du célèbre rocher se trouve plage de Percé, qui fut un haut-lieu de la pêche à la morue. Après avoir capturé le poisson à bord de leurs barques, les pêcheurs le débarquaient sur la grève afin qu’il soit éviscéré, tranché, salé et séché au soleil. La morue salée séchée était exportée vers l’Europe.

Moment de nostalgie avec cette photo des installations olympiques de Montréal en construction.
Archives de la Ville de Montréal, Rhéal Benny et Vincent Massaro, 1975

Installations olympiques de Montréal en construction

Le parc olympique de Montréal, conçu par l’architecte Roger Taillibert, est composé d’un stade, d’un vélodrome, de piscines et d’un village pour loger les athlètes. Sa construction s’est échelonnée sur trois ans. Les Jeux olympiques s’y sont tenus du 17 juillet au 1er août 1976.

Le stade, composé de 12 000 pièces de béton est considéré comme une merveille d’ingénierie. Sa tour a été achevée en 1987.

Moment de nostalgie avec cette photo du fort de l'Île Sainte-Hélène devant le Saint-Laurent et Montréal, dans les années 1920.
Archives de la Ville de Montréal, Edgar Gariépy

Fort de l’Île Sainte-Hélène devant le Saint-Laurent et Montréal, années 1920

Le fort de l’île Sainte-Hélène a été érigé en 1824 en prévision d’une éventuelle invasion par les États-Unis. Au fil du temps, ce site a servi d’arsenal (entrepôt de munitions), de prison et d’hôpital (épidémie de choléra de 1830). Aujourd’hui, il abrite le Musée Stewart. L’arsenal, la poudrière, les fortifications et le sous-sol de la caserne du fort ont subsisté jusqu’à nos jours.

La photo montre aussi l’un des bateaux de croisière de la Canada Steamship Line (le Richelieu, le Tadoussac ou le St Lawrence). Au centre de l’image, on voit le navire New Northland de la Clarke Steamship Co Ltd amarré devant l’entrepôt frigorifique du port de Montréal.

Vous avez sans doute déjà joué à l’un de ces jouets de notre enfance qui sont toujours populaires, depuis 1960!

Moment de nostalgie avec cette photo des maisons à Saint-Lin, en 1933.
Archives de la Ville de Montréal, Edgar Gariépy

Des maisons à Saint-Lin, en 1933

Fondée en 1836, la municipalité de la Paroisse de Saint-Lin de Lachenaye porte le nom d’un pape. Cette ville de la région de Lanaudière a vu naître Sir Wilfrid Laurier (1841-1919), premier francophone à accéder au poste de premier ministre du Canada. Depuis l’an 2000, on la nomme Saint-Lin–Laurentides, à la suite de la fusion de la municipalité de Saint-Lin et de la ville de Laurentides.

Moment de nostalgie avec cette photo du moulin de Baie-Saint-Paul en 1922.
Archives de la Ville de Montréal, Edgar Gariépy

Moulin de Baie-Saint-Paul en 1922

Ce moulin de pierre, situé à Baie-Saint-Paul, a été élevé par le séminaire de Québec. Il est l’un des nombreux moulins bâtis dans cette région de Charlevoix afin d’approvisionner en farine les habitants de la seigneurie de Beaupré. Se sont succédés le moulin de la rivière des Moulins (1730), le moulin de l’entrée aussi appelé Gariépy (1756), le moulin de la Rémy (1806 et 1825) et le moulin du ruisseau Michel (1840).

Dans les années 1970, ces modèles de voitures étaient totalement différents de ceux d’aujourd’hui!

Moment de nostalgie avec cette photo du Forum de Montréal en 1966.
Archives de la Ville de Montréal

Forum de Montréal en 1966

Le premier Forum de Montréal a été érigé en 1924 à l’angle des rues Atwater et Sainte-Catherine. Durant 12 ans, il a hébergé les deux équipes de hockey locales: les Maroons et les Canadiens. L’amphithéâtre, qui a subi des agrandissements en 1949 et 1968, a aussi présenti des concerts rock. En 1996, il a été transformé en un complexe commercial.

Moment de nostalgie avec cette vue du boulevard Décarie, à Montréal, en 1931.
Archives de la Ville de Montréal

Vue du boulevard Décarie, à Montréal, en 1931

Dans les années 1930, le boulevard Décarie était bordé par des fermes maraîchères. Il tient son nom d’une famille de Notre-Dame-de-Grâce qui était propriétaire de grandes terres agricoles. Avec le temps, le secteur s’est urbanisé et le boulevard est devenu de plus en plus achalandé. Il a fait place à l’autoroute Décarie en 1967, juste avant l’ouverture d’Expo 67.

Avez-vous gardé l’un de ces objets vintages qui valent une petite fortune?

Moment de nostalgie avec cette photo de la rue Bonaventure à Trois-Rivières, vers 1910.
©Musée McCord

La rue Bonaventure à Trois-Rivières, vers 1910

La rue Bonaventure, située dans le centre historique de Trois-Rivières est bordée de résidences cossues ayant appartenu à la bourgeoisie trifluvienne. On y trouve également la Cathédrale de l’Assomption inaugurée en 1858. De style néogothique, cette église s’inspire de la Trinity Church de New York. 45 mots

Moment de nostalgie avec cette photo de Sainte-Anne-de-Beaupré vers 1895.
Wm. Notman & Son ©Musée McCord

Sainte-Anne-de-Beaupré, vers 1895

Nichée entre le fleuve et les montagnes, Sainte-Anne-de-Beaupré est une des plus anciennes villes du Québec ainsi qu’un important lieu de pèlerinage. En 1658, on y a construit une chapelle en bois dédiée à sainte Anne, remplacée ensuite par des églises de pierres. L’actuelle basilique de style néo-roman, érigée en 1923, attire des centaines de milliers de visiteurs annuellement.

Moment de nostalgie avec cette scène de rue en hiver à Cookshire.
©Musée McCord

Scène d’hiver à Cookshire, vers 1910

La ville de Cookshire-Eaton, dans les Cantons-de-l’est, possède un riche héritage anglais, écossais et américain. Fondée en 1892, la ville de Cookshire a été nommé en l’honneur du colon américain John Cook. Elle a connu un essor économique important au cours du xixe siècle avec l’implantation d’une scierie et d’un moulin à farine. En 2002, Cookshire a fusionné avec la municipalité d’Eaton.

En parlant de l’hiver, laquelle de ces tempêtes de neige mémorables au Québec et au Canada vous a le plus marqué?

Moment de nostalgie avec cette vue depuis le Manoir Richelieu, Pointe-au-Pic, vers 1912.
©Musée McCord

Vue depuis le Manoir Richelieu, vers 1912

Du haut de la falaise de Pointe-au-Pic, le Manoir Richelieu jouit d’une superbe vue sur la région de La Malbaie. En 1898, un premier hôtel de bois comportant 250 chambres de luxe a été bâti pour le compte de la compagnie Richelieu and Ontario Navigation Company, propriétaire de navires de croisière. Rasé par le feu en 1928, il a fait place à un hôtel de pierre entouré d’un golf et d’autres installations sportives.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Newsletter Unit