Les dates importantes qui ont marqué l’histoire du Québec depuis 75 ans

Pour célébrer le 75e anniversaire de Sélection du Reader’s Digest, nous avons décidé de compiler certaines des dates importantes de l’Histoire du Québec.

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Paul Emile Borduas
Bibliothèque et Archives du Canada / Ronny Jaques

Parmi les dates importantes de l’Histoire du Québec: la signature du Refus global – 1948

Impossible de ne pas classer la signature du Refus global dans les dates importantes de l’Histoire du Québec! Le Refus global est un manifeste rédigé par Paul-Émile Borduas et co-signé par 15 membres du mouvement artistique des Automatistes. Il remet en cause les valeurs traditionnelles du Québec et encourage l’ouverture de la société québécoise à la pensée internationale.

Publié le 9 août 1948 à la Librairie Tranquille de Montréal, le manifeste est rapidement censuré par la presse. Les pouvoirs publics de l’époque s’arrangent même pour que Paul-Émile Borduas perde son emploi à l’École du meuble, où il enseigne depuis 11 ans.

Extrait du manifeste: «Un petit peuple serré de près aux soutanes restées les seules dépositaires de la foi, du savoir, de la vérité et de la richesse nationale»…

Lire le manifeste.

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Greve Amiante 1949
Archives de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) du Québec

La grève de l’amiante – 1949

Cette grève fut déclenchée en février 1949 par les travailleurs de l’amiante de Thedford Mines et d’Asbestos (aujourd’hui Val-des-Sources).

Quelque 5000 mineurs syndiqués descendirent dans les rues pour revendiquer un salaire plus élevé et de meilleures conditions de travail. Le gouvernement de Maurice Duplessis déclara la grève illégale, ce qui entraîna de violentes manifestations.

Les grévistes obtinrent le support de l’Église catholique et reçurent des dons en provenance de toutes les régions du Québec. Au bout de quatre mois et demi, les deux parties négocièrent une entente.

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Papillon Radio Canada Television
Capture d'écran

La Société Radio-Canada diffuse sur les ondes télévisuelles – 1952

La Société Radio-Canada (SRC) introduit la modulation de fréquence (radio FM) en 1946. Six ans plus tard, en 1952, la SRC entame la diffusion d’émissions de télévision. Pour ce faire, la SRC ouvre la station CBFT à Montréal le 6 septembre. La station CBLT ouvrira à Toronto le surlendemain.

Ce n’est toutefois que le 1er septembre 1966 que la télévision couleur fait son apparition dans la programmation de Radio-Canada. Le papillon multicolore ouvre ses ailes avant et après certaines émissions: 50% des émissions du soir et 25% des émissions du matin sont en couleur.

Il fallut attendre jusqu’en 1974 pour que toutes les émissions de la chaine Radio-Canada soient diffusées en couleurs. Comment ne pas insérer ces évènements dans les dates importantes de l’Histoire du Québec?

Chose certaine, le premier poste de télévision fait partie des 15 choses dont se souviennent les enfants des années 50.

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Maurice Duplessis
Bibliothèque et Archives du Canada / PA-178340

Maurice Duplessis crée l’impôt provincial – 1954

Le 24 février 1954, le gouvernement de Maurice Duplessis instaure l’impôt provincial sur le revenu des particuliers. Celui-ci équivaut à 15% de l’impôt que le gouvernement fédéral exige des contribuables. Les contribuables québécois deviennent ainsi en 1954 les seuls au pays à cumuler deux niveaux d’imposition.

Au cours de la Seconde Guerre, le gouvernement canadien a demandé aux provinces de lui céder temporairement ses champs de taxation afin de lui permettre de financer son effort de guerre. Avant 1942, la taxation était de juridiction provinciale. Une fois le conflit terminé, Maurice Duplessis tente d’obtenir un rétablissement de la situation telle qu’elle existait avant le conflit.

En janvier 1955, les pourparlers entre Louis Saint-Laurent à Ottawa et Maurice Duplessis à Québec aboutiront à une entente. Grâce à la péréquation, le gouvernement québécois pourra reprendre une partie de son autonomie fiscale sans que les contribuables québécois ne soient pénalisés par rapport aux autres Canadiens.

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Maurice Richard Canadiens De Montreal
Bibliothèque et Archives du Canada (4871465)

L’émeute du Forum de Montréal – 1955 – fait partie des dates importantes de l’Histoire du Québec

Le 17 mars 1955, une émeute éclate au Forum de Montréal.

À la suite de l’explosion d’une bombe fumigène, les spectateurs évacuent l’amphithéâtre. La colère de la foule est attisée par la présence de Clarence Campbell, président de la Ligue nationale de hockey. La veille, celui-ci a suspendu pour le reste de la saison et les séries éliminatoires le joueur Maurice Richard à la suite d’une bagarre survenue le 13 mars à Boston. Les spectateurs évacués rejoignent des milliers de personnes qui appuient Maurice Richard et crient à l’injustice. Au lendemain de l’émeute, Maurice Richard appelle ses partisans au calme.

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Rene Levesque 18 Octobre 1960
Bibliothèque et Archives nationales du Québec (4338973) - Yves Beauchamp

La grève des réalisateurs de télévision de Radio-Canada – 1958

Au cours de cette grève qui se déroule du 29 décembre 1958 au 7 mars 1959, 74 réalisateurs de la Société Radio-Canada exigent d’être reconnus comme créateurs et de pouvoir former un syndicat de cadres. Les grévistes reçoivent le soutien de centaines d’artistes, de techniciens, de journalistes et d’auteurs qui refusent de franchir les lignes de piquetage.

Le conflit opposant des employés de la SRC majoritairement Canadiens français à des patrons majoritairement anglophones se transforme rapidement en crise politique et sociale. Après 68 jours de débrayage, les réalisateurs obtiennent finalement gain de cause.

René Lévesque a été un acteur majeur des revendications et des négociations, ce qui lui a notamment permis de gagner en popularité auprès des Québécois.

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Ouverture Voie Maritine St Laurent Eisenhower Elizabeth
Duncan Cameron / Bibliothèque et Archives Canada / PA-121475

L’ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent – 1959

Reliant Montréal aux Grands Lacs, la Voie maritime du Saint-Laurent est considérée comme l’une des merveilles de l’ingénierie du 20e siècle. Ce réseau de canaux, d’écluses et de chenaux permet de transporter des marchandises entre l’Atlantique et le cœur du continent nord-américain.

Cette voie de navigation a nécessité cinq ans de travaux dont les coûts sont évalués à un milliard de dollars. Elle a été inaugurée le 26 juin 1959 en présence du premier ministre canadien John Diefenbaker, du président américain D. D. Eisenhower, de la reine Élisabeth II et du prince Philip.

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Jean Lesage
Duncan Cameron/Library and Archives Canada/PA-108147

Le droit de vote provincial passe à 18 ans – 1963

En 1963, le gouvernement libéral dirigé par Jean Lesage qui fait adopter la Loi sur le suffrage universel modifiant l’âge légal pour voter. L’âge requis passe alors de 21 à 18 ans.

Cette modification augmente de 18% le pourcentage de personnes pouvant voter entre les élections générales de 1962 et de 1966.

Il faudra toutefois attendre jusqu’en juin 1970 pour qu’une loi permette à tous les jeunes Canadiens de voter aux élections fédérales dès l’âge de 18 ans. Ces modifications au suffrage universel sont très importantes et déterminantes dans l’Histoire du Québec et du Canada.

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Trois Colombes Marchand Trudeau Pelletier
Archives nationales du Canada/Duncan Cameron

Les trois colombes – 1965

Les «trois colombes» est une expression canadienne qui fait référence à trois hommes politiques libéraux: Jean Marchand, Gérard Pelletier et Pierre Elliott Trudeau.

Le 10 septembre 1965, Jean Marchand (alors président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis quatre ans), Gérard Pelletier (ex-rédacteur en chef de La Presse) et Pierre Elliott Trudeau (professeur de droit à l’Université de Montréal) confirment la rumeur indiquant qu’ils se présentent aux élections fédérales dans le parti libéral à l’invitation de Lester B. Pearson.

L’expression «trois colombes» est employée pour la première fois par le journaliste montréalais Jean Dufresne. Elle fait référence au fait qu’à Ottawa, Lester B. Pearson, âgé et unilingue anglophone, craint les conséquences de la Révolution tranquille qui bat son plein au Québec. Les colombes sont des symboles de paix et d’espoir.

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Québec d’autrefois: les wagons du métro de Montréal, 1966.
Archives de la Ville de Montréal

Inauguration du métro de Montréal – 1966

C’est le 14 octobre 1966 que Jean Drapeau proclame l’ouverture officielle du transport collectif souterrain de Montréal. Le gigantesque chantier a été complété avec brio et tous semblent enthousiastes face à l’avènement de ce symbole typiquement montréalais!

La station Rosemont est au sommet du palmarès et est nommée station la plus populaire chez les usagers grâce à ses couleurs contrastantes et à la courbe de ses colonnes. La magnifique verrière de la station Charlevoix impressionne les clients. Certains journalistes vont même jusqu’à comparer la station Crémazie à une cathédrale, alors que d’autres placent la station Peel au rang de chef-d’œuvre!

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Québec d’autrefois: le pavillon du Canada, Exposition universelle, 1967.
Archives de la Ville de Montréal

L’exposition universelle – 1967 – fait partie des dates importantes de l’Histoire du Québec

Le Pavillon du Canada est un des pavillons les plus populaires de l’Expo 67. Il présente «l’arbre des gens», une attraction réunissant pas moins de 1 500 photos d’habitants du Canada. Le pavillon du Canada est aussi reconnu pour sa structure pyramidale inversée haute de neuf étages. Elle se nomme Katimavik, un mot inuit qui signifie «lieu de rassemblement». C’est lors de la fête du Canada, le 1er juillet 1967, que le pavillon connait sa plus forte fréquentation quotidienne.

Parmi les merveilles de l’Expo 67, n’oubliez pas les hôtesses qui portaient fièrement les couleurs de leurs pavillons respectifs! Remémorez-vous d’inoubliables souvenirs ayant marqué votre enfance et l’imaginaire collectif grâce à ces 16 photos vintages du Québec d’autrefois!

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L Osstidcho
Creative Commons - Jean Gagnon

L’osstidcho – 1968

Ce spectacle révolutionnaire a pris l’affiche au théâtre de Quat’Sous le 28 mai 1968.

Mis en scène par Paul Buissonneau, il mettait en vedette Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Mouffe, Louise Forestier, le quatuor Le Jazz libre du Québec et l’organiste Jacques Perron.

L’osstidcho a été créé dans un climat social de contestation qui régnait tant au Québec, en France qu’aux États-Unis. Cette œuvre empreinte de folie consistait en un audacieux mélange de chansons, de monologues et de sketchs mettant de l’avant le joual.

On voit ici le chandail que portait Robert Charlebois.

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Bed In John Lennon Montreal 1969
Creative Commons - Roy Kerwood

Le bed-in pour la paix de Montréal – 1969

Le 26 mai 1969, John Lennon et Yoko Ono arrivent à l’hôtel Reine Élizabeth où ils occupent les suites 1738, 1740 et 1742. C’est dans la chambre 1742 que le lit nuptial est installé pour les huit jours que dure le bed-in de Montréal.

John Lennon y a écrit une ébauche de la chanson Come Together, en plus d’y écrire les paroles de l’hymne à la paix Give Peace a Chance.

C’est le montréalais André Perry, faisant office de directeur de l’enregistrement, qui capte l’événement avec un équipement très rudimentaire et huit microphones. N’étant pas satisfait du son, ce dernier propose à John Lennon de remixer la chanson dans son studio. Ayant enregistré le chanteur sur une piste solo, André Perry demande alors à ses amis de rechanter sur une autre piste pour recréer la foule d’invités et de journalistes présents dans la chambre d’hôtel. C’est ainsi que l’on peut entendre des accents québécois!

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Jean Jacques Bertrand
Bibliothèque et Archives nationales du Québec (3077637) - Jules Rochon

Le Québec donne le droit de vote aux Premières Nations – 1969

Le Québec est la dernière province à donner le droit de vote au Premières Nations. De plus, l’obtention du droit de vote au fédéral pour les Autochtones c’est fait en 1960, soit près d’une décennie auparavant. On doit cette avancée à Jean-Jacques Bertrand sous la bannière de l’Union nationale.

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Pierre Laporte Funerailles
Gazette / Library and Archives Canada / PA-113487

La crise d’octobre – 1970

À l’automne 1970, une série d’événements sont perpétrés par le Front de libération du Québec (FLQ). Notamment l’enlèvement du diplomate britannique James Richard Cross et l’assassinat du ministre québécois Pierre Laporte. En réponse à ces actes violents, le premier ministre canadien Pierre-Elliott Trudeau envoie environ 12 500 soldats au Québec. Il invoque la Loi sur les mesures de guerre, ce qui entraîne la suspension des libertés civiles et rend illégale l’appartenance au FLQ ou à toute association du même genre. S’ensuivent près de 500 arrestations dont plusieurs injustifiées. La crise se solde par l’incarcération des principaux acteurs du FLQ.

On voit sur la photographie le cercueil de l’honorable Pierre Laporte quittant le palais de justice de Montréal, le 20 octobre 1970.

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Québec d’autrefois: la cérémonie d’ouverture des J.O. au Stade olympique, 1976.
Archives de la Ville de Montréal

Les Jeux olympiques de Montréal – 1976

Le 13 juin 1968, à l’initiative du maire Jean Drapeau, la ville de Montréal propose sa candidature à titre de ville-hôtesse des Jeux olympiques de 1976. Le rêve olympique du maire se concrétise lorsque, le 12 mai 1970, le Comité international olympique nomme Montréal ville hôte des Jeux de la 21e olympiade (alors en compétition contre Los Angeles et Moscou).

Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, la flamme olympique n’est nulle autre qu’un symbole de l’idéal olympique! L’allumage et le relais de la flamme sont des classiques ancrés dans les mœurs mondiales. Ici, le dernier relayeur fait le tour du stade avant de rejoindre la vasque olympique qu’il embrase avec sa torche.

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Québec d’autrefois: la victoire de Gilles Villeneuve, 8 octobre 1978.
Archives de la Ville de Montréal

La victoire de Gilles Villeneuve – 1978

Le Grand Prix du Canada, créé en 1967 et tenu jusqu’alors à la piste Mosport en Ontario, a lieu pour la toute première fois à Montréal le 8 octobre 1978.

C’est au circuit de l’île Notre-Dame que Gilles Villeneuve remporte la Formule1 au volant de sa Ferrari devant plus de 72 000 spectateurs. Cette piste porte d’ailleurs maintenant son nom: le circuit Gilles-Villeneuve.

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Oui Au Referendum 1980
ouimonpays.quebec

Le premier référendum québécois – 1980

Le premier référendum portant sur la souveraineté du Québec, organisé par le gouvernement du Parti Québécois dirigé par René Lévesque, divisait en deux camps la population québécoise: le camp du Oui et le camp du Non. C’est-à-dire ceux qui étaient favorable (Oui) à la proposition du Parti Québécois déclinée dans la question référendaire et ceux qui s’y opposaient (Non).

C’est le 20 mai, au Centre Paul-Sauvé à Montréal, que René Lévesque a prononcé sa phrase emblématique qui marquera l’Histoire du Québec: «Si j’ai bien compris, mes chers amis, si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire à la prochaine fois».

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La Ferme Du Vieux Moulin Bobino
GNU Free Documentation License - Pensees2008

Le dernier épisode de Bobino – 1985

Bobino était une série télévisée pour enfants qui possède un statut de série culte de par sa longévité exceptionnelle. En effet, plus de 5 000 épisodes (dont 1 600 en noir et blanc) ont été créés par Guy Sanche (Bobino) et diffusés entre le 23 mai 1957 et le 14 juin 1985 à la Télévision de Radio-Canada.

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Plaque Commemorative 6 Decembre 1989 Polytechnique
Wikipedia Commons - Bobanny

L’attentat antiféministe survenu à l’École Polytechnique – 1989

Le 6 décembre 1989, un peu passé 17h, un homme âgé de 25 ans entre dans une classe de génie mécanique à l’École Polytechnique de Montréal, armé d’un fusil semi-automatique obtenue légalement. En plein tourbillon de la fin de session, les étudiants croient d’abord à une farce. Après avoir séparé les hommes des femmes, il ouvre le feu sur elles en criant: «Vous êtes des femmes, vous allez devenir des ingénieures. Vous n’êtes toutes qu’un tas de féministes, je hais les féministes».

Dans l’attaque, 14 femmes ont perdu la vie. Il a également blessé treize autres personnes (9 femmes et 4 hommes), avant de retourner l’arme contre lui. Dans sa note de suicide, il reproche aux féministes d’avoir ruiné sa vie. Sa note énumère 19 «féministes radicales qu’il aurait tuées s’il en avait eu le temps». Sur la liste se trouvent des vedettes bien connues au Québec.

Il s’agit de la tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière de l’Histoire du Canada.

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Crise D Oka
Benoît Aquin / Library and Archives Canada / Benoit Aquin fonds / e010950700-v8

La crise d’Oka – 1990

La crise a été déclenchée par un projet d’expansion d’un terrain de golf et de projets de développement résidentiel sur des terres contestées comprenant un cimetière mohawk. Ce projet a lieu dans un secteur où les Mohawks demandaient la reconnaissance de leurs droits territoriaux depuis la conquête de 1759-1760.

En guise de protestation, les Mohawks érigent des barrages dans le but d’empêcher l’agrandissement d’un terrain de golf. Le 11 juillet, la Sûreté du Québec décide de démanteler les barrages et plusieurs coups de feu sont tirés. Les tensions qui suivirent ont duré 78 jours et ont été ravivées par le décès d’un caporal de la Sûreté du Québec, Marcel Lemay.

Finalement, l’armée a été sollicitée et les manifestations de protestation ont pris fin. L’agrandissement du terrain de golf a été annulé et les terres ont été acquises par le gouvernement fédéral. Cependant, elles n’ont pas été établies en tant que réserve, et n’ont toujours pas fait l’objet d’un transfert officiel aux Mohawks de Kanesatake.

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Non Au Référendum 1995
Wikimedia Commons (CC-BY-SA) - Zorion

Le référendum sur la souveraineté du Québec – 1995

À la suite de l’échec des Accords du lac Meech et de Charlottetown, l’incertitude règne quant à l’avenir constitutionnel du Canada. Le Parti québécois dirigé par Jacques Parizeau décide de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec. Les Québécois sont invités à se prononcer sur la question suivante: «Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l’avenir du Québec et de l’entente du 12 juin?».

Le 30 octobre 1995, le «non» l’emporte avec 50,58% des voix. L’écart entre les deux camps n’est que de 54 288 votes.

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Québec d’autrefois: la crise du verglas, janvier 1998.
Archives de la Ville de Montréal

Parmi les dates importantes de l’Histoire du Québec: la crise du verglas – 1998

La «tempête du verglas», ou encore la «crise du verglas», a marqué la conscience collective des Québécois. Au total, plus de 100mm de pluie verglaçante tombent entre le 4 et le 10 janvier 1998. La tempête cause notamment des pannes d’électricité majeures jetant 1,4 million de foyers dans le noir, sans électricité, en plein hiver. 600 000 personnes ont dû être déplacées temporairement.

Fermeture de routes, affaissements de structures, bris de millions d’arbres, explosion de transformateurs électriques… Les dégâts matériels de toutes sortes ont été estimés à plus d’un milliard de dollars.

On voit ici des employés de la Ville de Montréal qui procèdent au ramassage des branches cassées sur le boulevard Saint-Joseph, dans le secteur de l’avenue Papineau, le 8 janvier 1998.

Serez-vous nostalgique face à ces photos historiques des hivers d’autrefois?

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Grande Bibliotheque Du Quebec Inauguration Banq
GNU Free Documentation License - Montrealais

L’ouverture de la Grande Bibliothèque – 2005

La Grande Bibliothèque est la plus vaste bibliothèque publique au Québec. Elle a ouvert ses portes au public le 30 avril 2005. Sa mission consiste à servir de bibliothèque centrale aux Montréalais et de bibliothèque ressource à l’ensemble des Québécois. Principal lieu de diffusion de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), elle comprend plus de 4 millions de documents, dont un million de livres.

Le bâtiment de verre, de béton et de bois (bouleau jaune) a été conçu par l’équipe Patkau/Croft-Pelletier/Gilles Guité, des firmes d’architectures basées à Vancouver, Québec et Montréal.

Située sur la rue Sherbrooke, face au parc Lafontaine, la bibliothèque centrale de Montréal demeura la principale bibliothèque publique de la métropole jusqu’en 2005. Découvrez de quoi cette bibliothèque avait l’air en 1952 grâce à notre palmarès de photographies du Québec comme vous ne l’avez jamais vu.

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Lock Out Journal De Montreal Canon De Glace
GNU Free Documentation License - Émilie Nolet-Rousseau

La fin du lock-out au Journal de Montréal – 2011

Les employés du Journal de Montréal acceptent le 26 février 2011 les offres de la partie patronale à 64,1% ce qui met fin au plus long conflit de travail dans l’histoire de la presse canadienne. Le lock-out aura duré 764 jours (25 mois!).

Les deux parties sont incapables de s’entendre sur les dispositions d’un nouveau contrat. D’importantes coupures de postes sont justifiées par la situation changeante dans le monde de la presse écrite. Quebecor décide alors de mettre les employés du Journal de Montréal en lock-out le 24 janvier 2009. Deux jours plus tard, le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal votait à 99% en faveur de la grève.

Malgré le lock-out, le Journal de Montréal a continué d’être publié grâce à la collaboration de pigistes et de l’agence de presse QMI fondée à l’automne 2008.

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Greve Etudiante Crise Sociale 22 Juillet 2012 Station Sherbrooke
Creative Commons - Chicoutimi

La grève étudiante – 2012

Cette grève a été déclenchée par l’annonce d’une hausse substantielle des droits de scolarité universitaires par le gouvernement libéral de Jean Charest. Du 13 février au 7 septembre 2012, la province fut le théâtre de nombreux actes de contestation tels que des manifestations et des concerts de casseroles.

Il s’agit de la plus longue grève étudiante survenue au Canada. Elle a définitivement marquée l’Histoire du Québec.

Le conflit a pris fin à la suite de l’annulation de l’augmentation des droits de scolarité décrétée par le gouvernement péquiste de Pauline Marois.

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Salut Finale Broue Deux Generations
Broue.ca

La dernière représentation de Broue – 2017

Broue est une comédie théâtrale dont l’action se déroule dans une taverne où différents personnages hauts en couleur échangent sur leurs vies. Elle a été présentée plus de 3000 fois sur une période continue de 38 ans et vue par plus de 3 millions de spectateurs depuis sa création en 1979. Broue est donc considérée comme le plus grand succès de l’histoire du théâtre au Québec. Marc Messier, Michel Côté et Marcel Gauthier ont offert la dernière représentation le 22 avril 2017.

Avec de nouveaux interprètes (Benoît Brière, Luc Guérin et Martin Drainville) et une nouvelle mise en scène, Broue 2.0 a vu le jour en 2019.

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Marche Pour Le Climat 27 09 2019
Creative Commons - Lëa-Kim Châteauneuf

La marche pour le climat à Montréal – 2019

Le 27 septembre 2019, la plus grande manifestation de l’histoire du Québec s’est tenue dans les rues de Montréal. Selon les organisateurs, environ 50 0000 personnes ont pris part à cette marche. Le but était de démontrer son appui à la cause environnementale et de protester contre l’inaction des gouvernements en matière de lutte aux changements climatiques.

Le cortège était mené par la militante écologiste d’origine suédoise Greta Thunberg.

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Conference De Presse Mars 2020
Capture d'écran de la conférence de presse

L’état d’urgence sanitaire en raison de la pandémie de COVID-19 – 2020

Le premier ministre du Québec, François Legault, a décrété le 13 mars 2020 l’état d’urgence sanitaire. Cette mesure temporaire donne des pouvoirs exceptionnels aux autorités sanitaires pour endiguer la progression de la maladie à coronavirus.

Afin d’assurer le respect des mesures d’urgence sanitaire, le gouvernement ferme toutes les entreprises et tous les commerces non essentiels du 23 mars au 4 mai 2020. Pendant cette période, tous les services et toutes les activités économiques non essentiels sont arrêtés.

L’état d’urgence sanitaire, renouvelé depuis, prend fin le 1er juin 2022, aux lendemains de la sixième vague de COVID-19.

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Reader's Digest tirait la sonnette d'alarme sur la cigarette en 192.4
Reader's Digest
Un extrait de l’article «Une cartouche de cancer» parut en 1952.

Sélection célèbre son 75e anniversaire – 2022

Le Reader’s Digest Canada fête ses 75 ans d’existence cette année! Avez-vous un vieux magazine en votre possession?

Vous n’êtes pas obligé d’être un collectionneur avéré pour reconnaître les objets vintage qui ont pris de la valeur! Certains pourraient même se trouver dans votre sous-sol ou dans votre grenier! Voyez ces 29 objets vintage, d’un passé pas si lointain, qui ont pris beaucoup de valeur en quelques décennies!

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